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Réforme des retraites : le soutien a minima d'Édouard Philippe
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/01/2023 à 11:28

L'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron estime la réforme "nécessaire", mais juge qu'il y a "mille choses beaucoup plus importantes à faire".

Édouard Philippe soutient la réforme des retraites, mais estime qu'il y a "mille choses plus importantes à faire".  ( AFP / BERTRAND GUAY )

Édouard Philippe soutient la réforme des retraites, mais estime qu'il y a "mille choses plus importantes à faire". ( AFP / BERTRAND GUAY )

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe (2017-2020) exprime un soutien sans enthousiasme à la réforme des retraites. "La réforme est nécessaire et mieux vaut la faire vite que lentement", estime-t-il dans un entretien au magazine Le Point , jeudi 12 janvier. "Si l'on va vers un système qui équilibre à terme les retraites, qui contient des mesures de justice, très bien", juge-t-il, ajoutant à propos du report de l'âge de départ à 64 ans. "Si la mesure que le gouvernement propose a le même effet sur l'équilibre qu'un report à 65 ans, très bien" . Il indique que son parti "Horizons soutiendra tout ce qui va dans le sens de plus de travail pour garantir plus de prospérité et plus de solidarité".

Celui à qui certains prêtent des ambitions présidentielles, juge toutefois qu'"il y a mille choses beaucoup plus importantes à faire , qui mériteraient un temps de débat au moins aussi long et une implication intellectuelle et politique aussi soutenue". Et de citer, outre les finances publiques, les thèmes du logement et de l'immigration.

"Les autres pays d'Europe (...) ont tous choisi d'aller à 65, 66 ou 67 ans"

Le maire du Havre reconnaît que "chaque réforme est une crise et aucune réforme ne règle la question. Les retraites, c'est une longue et triste crispation nationale".

"Je n'ai jamais dit que je voulais faire la réforme à 67 ans" , s'exclame-t-il par ailleurs, à propos d'une déclaration à l'automne, qui avait fait jaser à gauche comme en macronie. "J'ai simplement énoncé un fait : les autres pays d'Europe, nos voisins comme l'Allemagne ou l'Italie, confrontés aux mêmes problèmes, ont tous choisi d'aller à 65, 66 ou 67 ans, que ce soient des gouvernements de droite ou de gauche".

"Le quoi qu'il en coûte n'est pas durable"

Édouard Philippe revient aussi sur le "quoi qu'il en coûte". "J'ai regardé la liste des chèques... c'est effrayant. Il va falloir arrêter d'en faire". "Le quoi qu'il en coûte était nécessaire pendant le confinement, mais il n'est pas durable. Acheter la paix sociale en faisant des chèques me paraît peu efficace à court terme et dangereux à long terme" , poursuit le maire du Havre. "Du point de vue de la nation, entre des chèques pour à peu près n'importe quoi et la concentration de nos moyens sur nos objectifs stratégiques, je préférerais la deuxième option", insiste Édouard Philippe.

L'ancien Premier ministre a fondé, fin 2021, le parti Horizons, qui revendique 20.000 adhérents et concourt à la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.

4 commentaires

  • 12 janvier 12:21

    Quel FO Q ce Philippe, et toute la bande des Républicains (ou ce qu'il en reste). On est en plein marasme intellectuel de notre "élite" dirigeante, aucune créativité, aucune réflexion globale, .... des petits comptables, des scribouil lards toujours régressifs .... mais c'est leur formatage Sciences Po Ena qui veut ça. Il est temps de remettre des créatifs au pouvoir sous peine de régression mortelle.


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