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Réforme des retraites : Bruno Le Maire pointe "l'irresponsabilité" des oppositions pendant les débats
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/02/2023 à 10:19

Alors que l'examen de la réforme des retraites s'est achevé sans vote à l'Assemblée nationale vendredi soir, le ministre de l'Économie a dénoncé lundi sur BFMTV l'attitude des oppositions, estimant que le RN s'était "planqué" et que LFI n'avait fait que "vociférer" pendant deux semaines.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 14 février 2022, à l'Assemblée nationale. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 14 février 2022, à l'Assemblée nationale. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Après deux semaines de chahut de l'Assemblée nationale, le Sénat va prendre la main sur la réforme des retraites la semaine prochaine. Sans surprise au vu du nombre d'amendements restant, essentiellement des Insoumis, et de la date butoir fixée à vendredi 17 février minuit, les débats se sont interrompus très loin du fameux article 7 sur le report de l'âge légal à 64 ans et sur les chants de certains députés LFI chantant "On est là, on est là", un chant associé aux "gilets jaunes".

"C'est plus qu'un gâchis, c'est pathétique" , a dénoncé lundi matin sur BFMTV-RMC le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, reprenant les propos de François Hollande qui a évoqué dimanche sur RTL un "formidable gâchis".

L'exécutif n'a-t-il pas joué un rôle dans ce fiasco ? "Absolument pas. Nous, nous avons voulu mener un débat de fond sur l'avenir du régime de retraites par répartition. Nous avons eu droit soit au silence du Rassemblement national qui n'est jamais sorti du bois, qui s'est caché, qui s'est planqué (...) et de l'autre côté à La France insoumise qui a vociféré pendant deux semaines et menacé directement le ministre du Travail Olivier Dussopt", a fustigé le patron de Bercy.

"Tout ça est pathétique, tout ça est lamentable. Tout cela montre des oppositions irresponsables , qui ne voient pas que l'enjeu ce n'est pas seulement le régime des retraites", a-t-il déploré. "Soit nous travaillons tous collectivement davantage, soit la France doit s'appauvrir. Soit nous rétablissons les comptes publics dans les mois qui viennent parce que nous revenons à une situation économique normale, soit nous allons payer des taux d'intérêts toujours plus élevés et nous aurons une charge de la dette toujours plus élevée", a-t-il énuméré, assurant vouloir "mettre les points sur les 'i' sur la situation économique de la France".

"Je suis stupéfait de l'irresponsabilité des oppositions qui ne voient pas la réalité et ne savent pas ce qu'est une dette, un déficit, une entreprise", a ajouté le ministre.

Le texte sur les retraites doit désormais passer en commission des Affaires sociales au Sénat à partir du 28 février, avant d'être débattu dans l'hémicyle de la chambre haute. Comme à l'Assemblée, les débats seront contraints dans le temps. Le coup d'envoi dans l'hémicycle sera donné le jeudi 2 mars à 14H30. Les débats s'achèveront le dimanche 12 mars à minuit, que l'examen du texte soit ou non achevé.

6 commentaires

  • 21 février 08:56

    le niveau de détestation de ces gens .. n'a jamais été aussi important de toute l'histoire de france .


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