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Prix du pétrole : l'incertitude sur l'économie américaine fait chuter les cours
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/03/2023 à 12:26

Une contraction de l'économie américaine provoquerait une baisse de sa demande en brut.

Un puits de Pétrole à Los Angeles, en Californie en 2022. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )

Un puits de Pétrole à Los Angeles, en Californie en 2022. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )

Les prix du pétrole baissaient vendredi 10 mars, plombés par les craintes d'une nouvelle hausse des taux de la Fed qui pourrait jeter un froid sur la croissance américaine, et ainsi saper la demande de brut de la première économie mondiale.

Vers 11h25 à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 0,49%, à 81,19 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, cédait 0,71%, à 75,18 dollars.

Depuis le début de la semaine, les deux références du brut ont chuté d'environ 5,5% pour le Brent, et de 6,5% pour le WTI.

"La perspective d'une contraction de l'économie est devenue plus réelle cette semaine, suite au témoignage du président de la Réserve fédérale (Fed) devant les législateurs américains", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Jerome Powell a averti mardi devant une commission du Sénat que la banque centrale américaine pourrait accélérer de nouveau le rythme des hausses de taux et les pousser plus haut que prévu.

La BCE veut "stabiliser les prix"

Il a cependant précisé mercredi qu'"aucune décision n'a été prise" lors de la deuxième partie de son intervention devant le Congrès.

"Les marchés tablent désormais sur des hausses de taux plus marquées", poursuit Ricardo Evangelista.

Or, une politique monétaire plus stricte pourrait peser sur la première économie mondiale en renchérissant le coût du crédit pour les ménages et les entreprises.

De quoi accentuer les risques de récession, et donc de baisse de la demande de pétrole.

En Europe également, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a promis mercredi de faire "tout ce qu'il faut" pour rétablir la stabilité des prix.

Pour Han Tan, analyste chez Exinity, les perspectives d'un nouveau resserrement des politiques monétaires en zone euro et aux Etats-Unis "contrebalancent l'optimisme entourant la réouverture économique de la Chine", qui poussait les prix vers le haut.

1 commentaire

  • 10 mars 13:22

    Sauf que linflation provient dun excès de monnaie et dune contraction de loffre due aux confinements sanitaires. Rationner encore plus le crédit pour la production cest encore en augmenter les prix. CQFD les juristes dirigeants les BC


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