Ils sont près d'une trentaine à s'être déclarés candidats à l'Elysée, mais seuls une partie d'entre eux obtiendront les 500 parrainages nécessaires pour être sur la ligne de départ le 10 avril. Le point à deux mois de la présidentielle.
(illustration) ( AFP / LOIC VENANCE )
Le candidat non-déclaré
- Le président sortant Emmanuel Macron n'a toujours pas officialisé sa candidature, mais les sondages le donnent en tête et il dispose déjà largement des parrainages nécessaires (1050)
A droite, une candidature unique
- Valérie Pécresse, la présidente LR d'Ile-de-France a été désignée candidate du parti lors de primaires début décembre. Elle caracole en tête des parrainages avec 1.249 recueillis en deux semaines.
A l'extrême droite, plus de choix qu'en 2017
- La présidente du RN Marine Le Pen est officiellement candidate depuis plus d'un an. Mais du côté des parrainages, elle est encore loin du compte (274)
- Le polémiste Eric Zemmour a officialisé sa candidature fin novembre et se retrouve au coude à coude dans les sondages pour la seconde place avec Valérie Pécresse et Marine Le Pen. Il lui reste trois semaines pour passer des 181 parrainages dont il dispose aux 500 requis pour se présenter au premier tour.
- Le président des Patriotes Florian Philippot, qui était aux côtés de Marine Le Pen il y a cinq ans, n'a qu'une signature.
A gauche, toujours beaucoup de monde
- L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a remporté fin septembre la primaire des Verts, le seul parti qui ait choisi ce système pour désigner son candidat. Il dispose pour l'instant de 325 parrainages.
- Pour La France insoumise (LFI), le suspense est levé depuis bientôt une année: Jean-Luc Mélenchon est son candidat. Pour les parrainages, en revanche, il n'est qu'à mi-chemin (258).
- La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé sa candidature début septembre, mais sans décoller dans les sondages. Elle a toutefois recueilli assez de signatures (790).
- L'ex-Garde des sceaux Christiane Taubira a remporté la Primaire populaire fin janvier et est ainsi entrée officiellement dans la danse. Question parrainages, elle est loin du compte avec seulement 47.
- Le Parti communiste lance cette année son propre candidat dans la course, le secrétaire national Fabien Roussel, sans soutenir le candidat LFI comme lors des deux dernières présidentielles. Il dispose déjà de 381 parrainages.
- Philippe Poutou, conseiller municipal de Bordeaux est de nouveau candidat pour le Nouveau parti anticapitaliste (146 parrainages).
- La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud a 419 signatures.
Cartes représentant le nombre de parrainages obtenus dans chaque département par les candidats ayant obtenu au moins 100 parrainages pour l'élection présidentielle au 10 février 2022, selon les chiffres publiés par le Conseil constitutionnel ( AFP / )
Une multitude de "petits candidats"
Comme à chaque élection, nombre de candidats issus de formations plus modestes, voire de complets inconnus du grand public, comptent se présenter.
Parmi eux:
- Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (DLF) en dispose de 280.
- Le député Jean Lassalle, à la tête du mouvement "Résistons", qui a déjà 382 parrainages.
- Le président de l'Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau (193).
- Hélène Thouy pour le Parti animaliste qui n'a récolté pour l'instant que 56 parrainages.
- Le philosophe Gaspard Koenig (Simple!) qui se bat contre le poids de l'administration en France et qui a reçu 27 signatures.
- L'enseignante Clara Egger pour le mouvement Espoir RIC 2022 (7).
- Antoine Martinez, ex-général de l'armée de l'Air, président de Volontaires pour la France et signataire au printemps d'une tribune controversée de militaires dans Valeurs Actuelles (5 parrainages).
- Antoine Waechter, ex-candidat des Verts à la présidentielle de 1988 qui n'a recueilli pour l'instant aucun parrainage.
- Le chef d'entreprise Rafik Smati (Objectif France) qui dispose de deux signatures.
- Le médecin-anesthésiste Arnaud Chiche (5)
- Nicolas Miguet, qui se présente comme le candidat de la ruralité (9).
- Anasse Kazib (99 parrainages), syndicaliste Sud-Rail et candidat du CCR (Courant communiste révolutionnaire)-Révolution permanente, une ex-branche du NPA,
- Georges Kuzmanovic, souverainiste, ex-LFI (27 signatures).
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