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Poutine n'a probablement pas ordonné l'assassinat de Navalny - WSJ
information fournie par Reuters 27/04/2024 à 11:20

Le président russe Vladimir Poutine n'a probablement pas ordonné l'assassinat de l'opposant politique Alexeï Navalny, rapporte samedi le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources proches des agences américaines du renseignement.

Le principal opposant au président russe, qui était incarcéré dans la région arctique de Yamal-Nenets, est mort en détention en février, à l'âge de 47 ans. Ses partisans, traités par les autorités russes d'extrémistes, ont alors accusé Vladimir Poutine d'avoir commandité son assassinat et ont déclaré qu'ils apporteraient des preuves à l'appui de leurs allégations.

Le Kremlin de son côté a démenti toute implication de l'Etat russe dans ce décès. Vladimir Poutine a jugé "triste" le mois dernier la disparition d'Alexeï Navalny et a souligné qu'il avait accepté le principe d'un échange impliquant l'opposant politique avant sa mort en détention.

Maria Pevtchikh, une proche d'Alexeï Navalny, a confirmé en février que l'opposant russe était sur le point d'être libéré dans un échange de prisonniers, à condition qu'il ne revienne jamais en Russie.

Le Wall Street Journal, citant des sources anonymes proches du dossier, a rapporté samedi que les agences de renseignement américaines étaient parvenues à la conclusion que Vladimir Poutine n'avait probablement pas ordonné l'assassinat d'Alexeï Navalny.

Le journal précise que Washington n'a pas pour autant exonéré le président russe de toute responsabilité dans la mort d'Alexeï Navalny. Le WSJ note que les Etats-Unis considèrent que Alexeï Navalny était la cible des autorités russes depuis des années, qu'il était emprisonné sur la base d'accusations perçues par l'Occident comme politiques et qu'il avait été empoisonné en 2020 avec un agent neurotoxique.

Le Kremlin dément toute implication de l'Etat russe dans cet empoisonnement.

Reuters n'a pas pu vérifier de manière indépendante l'information rapportée par le WSJ, qui cite des sources affirmant que cette conclusion a été "largement acceptée au sein de la communauté du renseignement et partagée par plusieurs agences, y compris la CIA (Central Intelligence Agency), le Bureau de la directrice du renseignement national et la division du renseignement du département d'Etat".

Les conclusions américaines s'appuient sur plusieurs informations, dont certaines classifiées, et sur une analyse des données publiques, précise le journal.

(Reportage Andrew Osborn, version française Claude Chendjou)

5 commentaires

  • 27 avril 21:43

    Le chef des renseignements militaires ukrainiens disait la même chose, c'est certainement lui aussi un pro poutine n'est ce pas elodiem ?


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