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Plan d'économies : un décret du gouvernement acte 10 milliards d'euros de coupes budgétaires, dont 2 milliards d'euros pour l'écologie
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/02/2024 à 10:53

Le Premier ministre français Gabriel Attal (à gauche) discute avec le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse à l'hôtel Matignon, à Paris, le 21 février 2024. ( POOL / ALAIN JOCARD )

Le Premier ministre français Gabriel Attal (à gauche) discute avec le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse à l'hôtel Matignon, à Paris, le 21 février 2024. ( POOL / ALAIN JOCARD )

L'exécutif a acté ce jeudi 22 février un décret qui détaille les 10 milliards d'euros d'économies à réaliser dans 29 domaines. L'écologie est la plus impactée avec 20% en moins.

Le texte, paru au Journal officiel et signé par le Premier ministre Gabriel Attal, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le ministre délégué aux comptes publics Thomas Cazenave, "annule" au total dix milliards d'euros de dépenses budgétées dans 29 domaines, allant de l'écologie à l'enseignement supérieur, en passant par la justice, la défense, la cohésion des territoires et l'aide publique au développement.

Dans les programmes "écologie, développement et mobilité durables", celui intitulé "énergie, climat et après-mines" est raboté d'un milliard d'euros, tandis que le "fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires" perd plus de 400 millions .

Par ailleurs, les catégories "travail et emploi" et "recherche et enseignement supérieur" sont concernés respectivement par 1,1 milliard et 900 millions d'euros de crédits annulés.

L'aide publique au développement est rabotée de 740 millions d'euros, l'aide à l'accès au logement perd 300 millions d'euros, la police nationale 134 millions d'euros et l'administration pénitentiaire quelque 118 millions.

Prévision d'un déficit à 4,4% du PIB pour 2024

Le gouvernement avait annoncé dimanche 18 février que ces économies "immédiates" pour respecter son engagement budgétaire, sur fond de crainte d'une dégradation de sa notation financière.

Objectif: tenir le déficit public à 4,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, face à une prévision de croissance abaissée à 1% dans un contexte de tensions géopolitiques et de ralentissement économique, notablement en Chine et en Allemagne.

Ce nouveau serrage de vis s'ajoute aux 16 milliards d'économies déjà inscrites dans le budget français pour 2024, provenant pour l'essentiel de la suppression du bouclier énergétique.

Signe de la difficile équation budgétaire à laquelle est confronté l'exécutif, une source au ministère français de l'Economie avait signalé lundi 19 février qu'il serait "probablement difficile de tenir" l'objectif d'un déficit à 4,9% du PIB pour 2023.

16 commentaires

  • 22 février 18:57

    Les charges sociales sont une chose, elle ne sont pas inutiles, mais les dépenses énormes pour la transition énergétique sont une gabegie : quelques 300 milliards dans le "renouvelable" (intermittent, aléatoire, non rentable) pour une production d'électricité de 2% de la production du pays. Et ils veulent augmenter le nombre d'éoliennes. Plus on en met, plus on gaspille le pognon!


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