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Plan d'économies de 10 milliards d'euros : Eric Coquerel demande un projet de loi de finances rectificative
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/02/2024 à 15:54

Le député (LFI) Eric Coquerel à l'Assemblée nationale, le 6 février 2024. ( AFP / MIGUEL MEDINA )

Le député (LFI) Eric Coquerel à l'Assemblée nationale, le 6 février 2024. ( AFP / MIGUEL MEDINA )

Dans un communiqué, le président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale a dénoncé "un déni démocratique" et s'inquiète d'un "impact sur la dégradation des services rendus par l'Etat".

Le député insoumis estime que "la décision de faire passer des modifications d’une telle ampleur par la voie réglementaire est un déni démocratique", et qu'un projet de loi de finances rectificative "ne devrait pas être une 'possibilité' mais une obligation. Je le réclame", assène-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement français a nettement revu à la baisse son estimation de croissance pour 2024 , de 1,4% à désormais 1%, a annoncé dimanch 18 janvier le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, dévoilant des économies "immédiates" de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'Etat pour tenir les ambitions budgétaires.

"Un impact sur la dégradation des services rendus par l'Etat"

Rappelant avoir dénoncé, lors de l’adoption du budget 2024, la "tromperie" d'une prévision de croissance de 1,4%, Eric Coquerel remarque qu'elle est aujourd'hui "ramenée à 1%, ce qui paraît encore très exagéré au vu des chiffres annoncés par tous les organismes économiques".

L'élu de Seine-Saint-Denis dénonce "un coup de rabot de 5 milliards d'euros sur le fonctionnement de tous les ministères" qui aura "un impact sur la dégradation des services rendus par l'Etat et sur les conditions de travail des agents" et sera "un non-sens économique", car "une telle baisse des dépenses publiques lorsque la croissance est en berne risque d’avoir un effet récessif".

L'élu déplore également "une baisse importante de l’aide publique au développement particulièrement préjudiciable aux pays du Sud ainsi que celle à la rénovation énergétique", selon lui "incompréhensible au regard de l'urgence climatique".

Le député rappelle notamment que lors de l'examen du budget par la commission des Finances, "plusieurs amendements proposant, au moins provisoirement, de taxer les super dividendes ou encore les transactions financières avaient été largement majoritaires, y compris avec les voix de députés progouvernementaux", et "auraient rapporté 15 milliards d’euros".

3 commentaires

  • 19 février 22:30

    Hollande prenait aux pauvres pour financer son CICE ... une aide de plus aux multinationales ... 20 milliards par an à trouver ... un cout de 160 milliards au total par que toutes ces aides que l on finance en ayant des taux de prelevement les plus elevés ... ca coute de faire exploser à la hausse les dividendes ...


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