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Pilotes rouillés, passagers indisciplinés, attaques d'insectes... La reprise du trafic aérien n'est pas sans risque, prévient Allianz
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/07/2021 à 13:15

Selon une étude du premier assureur européen, les défis à relever sont nombreux à l'heure de la reprise du trafic aérien après l'inactivité forcée liée au Covid-19.

( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Depuis l'éclatement de la pandémie en mars 2020, une grande partie de la flotte mondiale d'aviation commerciale est restée clouée au sol. Une situation qui n'est pas sans conséquence à l'heure de la reprise, a prévenu mardi 6 juillet le premier assureur européen Allianz. Pilotes manquant d'entraînement, passagers indisciplinés et attaques d'insectes figurent parmi les défis à relever, souligne une étude d'AGCS, la branche industrielle d'Allianz.

En début d'année, des pilotes ont signalé aux autorités des dizaines d'incidents lors de manœuvres d'approche , invoquant comme raison le manque de pratique de vol. "Les compagnies aériennes sont conscientes que leurs pilotes ont perdu leurs compétences en raison du temps passé au sol et prennent des mesures pour gérer et atténuer les risques potentiels", tels que des programmes  d'entraînement ciblés, note l'étude.

D'autres signalements en nombre concernent des problèmes de fiabilité dans la mesure de la vitesse et de l'altitude lors des premiers vols après une longue hibernation des machines. En cause, l'obstruction par des insectes des cruciales sondes Pitot, donnant la vitesse en vol. "Le risque d'infestation animale augmente si les directives lors de la période de repos n'ont pas été suivies", pointe l'assureur.

Autre défi à surmonter, celui lié aux "explosions de colère" de passagers dans la cabine , notamment aux États-Unis. Pas moins de 3.000 rapports d'incidents avec des voyageurs ont été portés à la connaissance de l'administration fédérale de l'aviation jusqu'en juin, bien plus que d'habitude, avec à l'origine des passagers refusant de porter un masque. Ces passagers pourraient par la suite se plaindre en prétendant avoir été discriminés par la compagnie aérienne qu'ils ont emprunté même s'ils étaient en tort, une tendance que "les assureurs doivent surveiller", selon AGCS.

L'étude note également qu'il y a eu l'an dernier dans l'aérien relativement peu de dommages réclamés directement liés à la pandémie. Dans un petit nombre de cas, les passagers ont poursuivi les compagnies aériennes pour annulations ou interruptions de vols.

4 commentaires

  • 06 juillet 15:17

    Je suis bien d'accord avec smartel...


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