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Pas d'expulsion avant l'examen des dossiers sur la ZAD
information fournie par Reuters 24/04/2018 à 11:27

PAS D'EXPULSION AVANT L'EXAMEN DES DOSSIERS SUR LA ZAD

PAS D'EXPULSION AVANT L'EXAMEN DES DOSSIERS SUR LA ZAD

PARIS (Reuters) - L'exécutif compte se laisser le temps d'examiner les dossiers de projets agricoles déposés avant toute nouvelle expulsion de la "zone à défendre" (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement.

Benjamin Griveaux a fait état de 28 nouveaux projets agricoles qui avaient été déposés lundi, en plus de la quarantaine déposés la semaine dernière, pour obtenir une convention d'occupation des terrains. Ces dossiers concerneraient "un peu moins de 300 hectares".

"Ces projets-là vont être examinés cette semaine pour voir la viabilité", a-t-il déclaré sur CNews.

Selon la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Environnement, Brune Poirson, la préfète de la Loire-Atlantique, Nicole Klein, en a déjà analysé environ une dizaine.

"Ils sont tout à fait recevables, ce sont des projets sérieux d'élevage. Ce sont des personnes qui ont décidé de rester de façon légale sur ce territoire, de rentrer dans la légalité", a-t-elle déclaré sur BFMTV.

Une zone de 600 hectares a déjà fait l'objet de conventions d'occupation précaire et une autre, de 300 hectares, doit être attribuée à quatre agriculteurs, a-t-elle précisé.

Pour Benjamin Griveaux, une fois les dossiers examinés, les expulsions pourraient reprendre. "La ligne est constante, ceux qui ont un projet agricole, qui ont respecté l'Etat républicain (...), ceux-là ont leur place. Les autres n'ont pas leur place et ils seront évacués".

Le gouvernement avait donné jusqu'à lundi soir aux "zadistes" pour déposer un dossier de projet agricole afin de rester sur les terrains occupés.

Après les opérations d'expulsion de la semaine dernière, qui se sont soldées par la destruction de 29 des 97 "lieux de vie" de la ZAD, les services de l'Etat ont procédé au déblaiement afin que les parcelles puissent être rendues à leur vocation agricole.

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)

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