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Macron pour des "transferts de compétences" mais pas favorable à la sortie de l'Alsace du Grand Est
information fournie par AFP 26/04/2024 à 18:48

Le président de la République Emmanuel Macron à Paris le 26 avril 2024 ( POOL / Ludovic MARIN )

Le président de la République Emmanuel Macron à Paris le 26 avril 2024 ( POOL / Ludovic MARIN )

Emmanuel Macron a réitéré vendredi en marge d'un déplacement à Strasbourg son opposition à la résurrection d'une région Alsace, qui sortirait ainsi du Grand Est, tout en proposant de rouvrir "la question de certains transferts de compétences".

Sur cette volonté portée par l'Alsace, le président de la République a estimé avoir, lors de son premier mandat, "reconnu pleinement la question alsacienne et on a innové ensemble puisqu'on a créé cette Communauté européenne d’Alsace" (CEA), fusion des conseils départementaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin depuis 2021, qu'il a qualifiée d'"inédite" auprès de la presse à Strasbourg en marge d'un déplacement pour y signer un nouveau contrat triennal.

Au sein de la CEA, "les élus ont été responsables puisqu'ils ont supprimé un niveau de collectivité (…) les départements ont été fusionnés, ce qui est vraiment un signe de volonté et d’efficacité", a poursuivi M. Macron.

Pour autant, il a estimé qu'il fallait désormais "plutôt avoir une approche d'efficacité et de service de nos concitoyens", avec des attributions institutionnelles à l'échelle du Grand Est pour "la question des infrastructures et des déplacements" ou au niveau de la CEA pour le "sport, l'artisanat" ou le "commerce".

"Je pense qu'il faut qu'on rouvre la question de certains transferts de compétences, délégations de compétences mais il ne faut pas faire de grand jeu institutionnel", a encore indiqué le président.

Le député Renaissance Eric Woerth, chargé par M. Macron d'une mission sur la décentralisation, doit lui remettre son rapport début mai.

M. Woerth a par ailleurs appelé à donner plus de pouvoir réglementaire aux collectivités, ainsi qu'une plus grande liberté de fixer les taux d'imposition.

Il a également exclu tout "redécoupage" des régions, à l'exception du cas de l'Alsace, qui aimerait sortir de la région Grand Est.

La Corse avait elle négocié avec le gouvernement un projet reconnaissant un statut d'autonomie au sein de la République.

"Les Alsaciens sont attentifs à ce qui se passe en Corse, l'attente est forte", avait indiqué Frédéric Bierry, président (LR) de la CEA.

7 commentaires

  • 27 avril 11:01

    L'avorton dit chaque jour une chose puis son contraire sauf à propos de le dénationalisation de notre pays. Il est de plus en plus nul et dangereux . Encore 3 ans ,le temps de nous ruiner totalement et de créer les germes d'une guerre civile en opposant systématiquement les français . Un exemple ? l'Immobilier et la construction qu'il a blessé quand il a transféré l'ISF sur le bien préféré des français au profit des actionnaires haut de gamme.


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