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Les prix du gaz retombent à leur niveau d'avant-guerre en Ukraine
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/12/2022 à 09:50

Si le prix dégonfle par rapport aux envolées de l'été, il demeure encore trois fois plus élevé par rapport à ce qu'il était à l'été 2021.

Les prix du gaz avaient atteint près de 350€ en fin d'été (illustration) ( AFP / SEBASTIEN BOZON )

Les prix du gaz avaient atteint près de 350€ en fin d'été (illustration) ( AFP / SEBASTIEN BOZON )

Dix mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les prix du gaz sont redescendus à leur niveau d'avant la guerre entre Moscou et Kiev.

Selon Les Echos , le coût du mégawattheure pour livraison à un an sur l'indice de référence hollandais TTF a plongé à 76,78€ en séance, soit son plus bas en dix mois, avant de se rétablir autour des 80€ en fin de journée.

A la fin du mois d'août, ce point virtuel d'échange s'était envolé à près de 350€ (345,726€), lorsque les Etats cherchaient à remplir leurs stocks en préparation d'un hiver teinté d'incertitudes en matière d'approvisionnement.

Les stocks sont bien fournis

A ce jour, les réserves en gaz demeurent à un très haut niveau. Le taux de remplissage moyen s'élève ainsi à plus de 83% au niveau européen fin décembre, soit 30% de plus que l'an dernier à la même période, rapporte le journal d'actualité économique. Après les appels à la sobriété énergétique de l'automne, les températures clémentes contribuent à la limiter la consommation. La France a ainsi brûlé 10,8% de gaz en moins depuis le 1er août par rapport à la même période de 2018, indique par ailleurs le gestionnaire des gazoducs français GRTgaz

Si le prix du gaz désenfle par rapport aux niveaux stratosphériques atteints au cours de l'été, il restent encore élevés par rapport à leurs niveaux de l'automne 2021, période à laquelle ils avaient commencé à frémir. Début septembre 2021, le prix plafonnait encore sous les 30€, avant d'entamer une hausse progressive jusqu'à l'emballement de l'été 2022.

Côté producteurs, le géant russe Gazprom a annoncé le 1er décembre dernier avoir extrait "376,9 milliards de m3 de gaz" entre janvier et novembre 2022, soit près de 20% de moins que sur la même période de l'année précédente. Les exportations vers les pays hors-CEI (la Communauté des Etats indépendants, qui rassemble plusieurs pays de l'ex-URSS) avaient même baissé de 44,5% par rapport à la même période en 2021, à 95,2 milliards de m3.

2 commentaires

  • 29 décembre 11:48

    Les stocks sont bien remplis, les panses aussi, donc flatulences et dégagement de CH4. Attention aux actions qui pourraient se révéler néfastes pour les bourses.


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