Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le pire est à venir en Ukraine, estime la présidence française
information fournie par Reuters 03/03/2022 à 16:13

LE PIRE EST À VENIR EN UKRAINE, ESTIME LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE

LE PIRE EST À VENIR EN UKRAINE, ESTIME LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE

PARIS (Reuters) - Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi à son homologue russe Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique qu'il commettait une "grosse erreur" en Ukraine, a rapporté l'Elysée, qui estime que les propos et la détermination du dirigeant russe n'ont rien de rassurant.

"Il n'y a rien dans ce qu'a dit le président (Vladimir) Poutine aujourd'hui pour nous rassurer", a déclaré un conseiller présidentiel selon lequel le dirigeant russe a affiché sa détermination à poursuivre son "opération militaire spéciale" si la Russie ne parvient pas à désarmer l'Ukraine par la voie diplomatique.

Emmanuel Macron a dit à Vladimir Poutine qu'il se "racont[ait] des histoires". "Tu cherches un prétexte", lui a-t-il dit selon la même source. "Il a invité Poutine à ne pas se mentir".

"Le rapport de forces est très démesuré et sans faire de prédiction, Il faut s'attendre à ce que le pire soit à venir", a estimé le conseiller.

"Le président (Macron) l'a dit hier aussi. Il n'y a rien dans ce qu'a dit le président Poutine aujourd'hui qui doive nous rassurer. Il a fait preuve d'une grande détermination", a-t-il ajouté.

Le président français a également dit au chef du Kremlin qu'il paierait "très cher" sa décision d'envahir l'Ukraine, et qu'il finirait "isolé, affaibli et sous sanctions pour une longue période".

Vladimir Poutine a assuré que l'armée russe ne ciblait pas des civils mais que la situation allait "s'aggraver". "C'est la faute des Ukrainiens", a-t-il estimé.

Après cet entretien téléphonique à la demande de Vladimir Poutine, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président ukrainien Volodimir Zelenski, qui lui a réaffirmé que son pays ne se rendrait pas et qu'il n'était pas envisageable de négocier "avec un pistolet sur la tempe".

(Reportage Michel Rose, version française Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)

17 commentaires

  • 03 mars 18:22

    geocor: l'Europe indépendante? Le gaz de schiste vient d'où? Un seul gagnant qui se frotte les mains...


Signaler le commentaire

Fermer