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Le ministre iranien des Affaires étrangères minimise l'attaque de drones
information fournie par Reuters 20/04/2024 à 03:21

(Actualisé avec détails, ajoute byline)

par Jasper Ward et Nidal al-Mughrabi

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que Téhéran enquêtait sur l'attaque menée plus tôt dans la journée en Iran, minimisant l'incident et ajoutant qu'aucun lien avec Israël n'avait été démontré.

Hossein Amirabdollahian, en déplacement aux Etats-Unis pour assister à une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Moyen-Orient, a déclaré à NBC News que des drones avaient décollé depuis le territoire iranien et volé sur une centaine de mètres avant d'être abattus.

"Ils ressemblent plus aux jouets dont se servent nos enfants qu'à des drones", a-t-il dit.

"Il n'a pas été prouvé qu'il existe un lien entre eux et Israël", a indiqué Hossein Amirabdollahian, ajoutant que l'Iran enquêtait sur la question et que les informations relayées par les médias étaient inexactes, selon les informations de Téhéran.

Des médias et responsables iraniens ont fait état de plusieurs petites explosions, résultant selon eux de l'activation des systèmes de défense aérienne pour abattre trois drones au-dessus d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, aux premières heures de vendredi.

Ils ont décrit l'incident comme une

attaque

par des "infiltrés", et non par Israël, ce qui évite la nécessité de représailles.

Hossein Amirabdollahian a prévenu que si Israël agissait contre les intérêts de l'Iran, la réponse de Téhéran serait immédiate et se "situerait au niveau maximum", ajoutant que dans le cas contraire, la question ne se poserait pas.

Le gouvernement israélien a promis de répondre à la vaste salve de drones et de missiles lancée samedi dernier par Téhéran - la première attaque directe de l'Iran contre Israël - en représailles à une frappe, présumée israélienne, menée le 1er avril contre un complexe diplomatique iranien à Damas, en Syrie.

(Avec la contribution de Humeyra Pamuk à Washington, et Parisa Hafezi à Dubaï, rédigé par Daphne Psaledakis; version française Camille Raynaud)

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