Facebook et les impôts, une grande histoire... d'optimisation fiscale. Comme le rapporte BFM Business ce vendredi, le réseau social se serait, encore une fois, acquitté d'une somme minime au fisc français en 2014, grâce à d'habiles montages. Lesquels ? D'une part, Facebook n'aurait pas déclaré la totalité de ses revenus réels en France cette année-là, assurant n'avoir engrangé que 12,9 millions en 2014. BFM Business estime pourtant les bénéfices dégagés par le réseau social à 266 millions d'euros, dont 105 millions d'euros rien que sur le sol français.
Pour parvenir à ce calcul, le site s'est basé sur le nombre d'utilisateurs actifs par mois sur supports fixes et mobiles en France (28 millions), et sur le revenu moyen par utilisateur et par an en Europe (9,5 euros). Résultat : le groupe dirigé par Mark Zuckerberg aurait plutôt dû verser 35 millions d'euros au fisc français, et non les 319 167 euros dont la société s'est finalement acquittée.
Des millions aux îles Caïmans
Autre astuce de Facebook pour s'éviter de payer trop d'impôts : le « rôle officiel » du réseau social se limiterait, toujours selon BFM Business, « au marketing et au support des ventes ». Exit donc les revenus dégagés par « la publicité ciblant les internautes français », qui n'est pas facturée dans l'Hexagone mais... en Irlande. « En réalité, l'argent est envoyé dans une filiale installée aux îles Caïmans », précise...
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