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La France demande que l'UE discute "sans tabou" de ses relations avec la Turquie
information fournie par Reuters 24/06/2020 à 17:15

LE DRIAN PRÔNE UNE DISCUSSION "SANS TABOU" SUR LES RELATIONS UE-TURQUIE

LE DRIAN PRÔNE UNE DISCUSSION "SANS TABOU" SUR LES RELATIONS UE-TURQUIE

PARIS (Reuters) - La France estime que l'Union européenne doit ouvrir une "discussion de fond sans tabou ni naïveté" sur ses relations avec la Turquie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

Les relations entre Paris et Ankara se sont dégradées ces dernières semaines, notamment sur le conflit en Libye ou les explorations turques de gisements gaziers en Méditerranée orientale.

"La France estime indispensable que l'Union européenne ouvre très vite une discussion de fond, sans tabou, sans naïveté sur les perspectives de la relation future de l'UE avec Ankara et que l'UE défende fermement ses propres intérêts car elle en a les moyens", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors de la séance des questions au gouvernement devant le Sénat.

"Il faut des clarifications sur le rôle que la Turquie entend jouer en Libye où j'estime que nous assistons à une syrianisation de la Libye puisque l'intervention militaire de la Turquie se fait par des supplétifs syriens", a-t-il poursuivi.

La Turquie, qui soutient en Libye le gouvernement d'entente nationale, a estimé mardi qu'Emmanuel Macron souffrait de "trous de mémoire" dans le dossier libyen.

Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le gouvernement d'entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'Est.

Ces deux camps sont soutenus officiellement ou officieusement par des puissances régionales - la Turquie pour le GEN et la Russie, l'Egypte ou encore les Emirats arabes unis pour le maréchal Haftar.

(John Irish et Mathieu Protard; version française Henri-Pierre André, édité par Jean-Michel Bélot)

7 commentaires

  • 24 juin 19:27

    ce sont qd même des terroristes qui occupent un peu de syrie et bientot de l'irak - pas de discussions à avoir


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