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La croissance des salaires alimentera l'inflation en zone euro pendant plusieurs années, estime la BCE
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/11/2022 à 15:01

( AFP / DANIEL ROLAND )

( AFP / DANIEL ROLAND )

Vendredi 25 novembre, la Banque centrale européenne a publié un rapport affirmant que la croissance des salaires continuera à alimenter l'inflation en zone euro, même après les retombées de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine.

Un blog publié sur le site de la Banque centrale européenne (BCE) mentionne que l'inflation en zone euro continuera à être alimentée par la croissance des salaires, même une fois passés les chocs liés à la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.

"Même après que les facteurs énergétiques et pandémiques auront disparu" des dynamiques inflationnistes, "la hausse des salaires sera le principal moteur de la hausse des prix au cours des prochaines années", a estimé Philip Lane, membre du directoire de la BCE, dans un blog publié sur le site de la BCE.

L'inflation a dépassé la barre des 10% cet automne dans la région, et la BCE redoute que ne s'enclenche une spirale salaires-prix qui pourrait faire dérailler son scénario de retour progressif de l'inflation vers son objectif de 2%.

Pour le moment, ce phénomène n'est pas encore observé. Pour cause, les dernières négociations contractuelles ont généralement abouti à une augmentation de salaire d'environ 3,8% pour 2022 et de 3,5% pour 2023, a noté Philip Lane.

L'augmentation ne change pas la dynamique des salaires normaux, estime la BCE

En Allemagne, près de 4 millions de salariés du secteur industriel, dans l'électronique et la métallurgie, ont obtenu vendredi une hausse de salaires de 8,5% sur deux ans.

Selon les explications de Philip Lane, ces progressions sont perçues comme supérieures à la normale, mais reflètent "en grande partie le processus de rattrapage consécutif à la baisse des salaires réels qui s'est produite depuis le milieu de 2021", lorsque les prix de l'énergie et des matières premières avaient fait flamber l'inflation globale et rogné le pouvoir d'achat.

À l'avenir les salaires continueront à progresser mais cela ne doit pas être interprété comme "un changement permanent dans la dynamique des salaires nominaux", selon M. Lane.

Une fois la phase de rattrapage salarial passée, "on peut s'attendre à ce que les salaires nominaux progressent au rythme correspondant à la somme de la croissance de la productivité du travail et de l'objectif d'inflation de 2%", a-t-il conclu.

5 commentaires

  • 25 novembre 18:45

    c est clair que la classe moyenne sera tondue ... on est à 7 % deja selon un calcul europeen ... qui minore moins l alimentation , le logement , le carburant ...


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