Le groupe japonais Konica Minolta a annoncé jeudi qu'il va supprimer 2.400 emplois dans le monde, soit environ 6% de ses effectifs actuels, face au déclin de la demande d'appareils d'impression, l'un de ses principaux secteurs d'activité.
Cette restructuration va être menée au cours de son nouvel exercice 2024/25 qui a démarré le 1er avril, a précisé le groupe dans un communiqué.
Le groupe veut améliorer sa rentabilité en se montrant plus sélectif dans ses segments d'activité et en améliorant la productivité de ses salariés, y compris via l'utilisation d'outils d'intelligence artificielle (IA) générative, a-t-il expliqué.
Le Japon comprend les plus grands fabricants au monde de matériel bureautique (photocopieuses, imprimantes, télécopieurs, etc.), comme Canon, Fujifilm et Ricoh.
Face à une demande pour ces machines dont le déclin s'est encore amplifié depuis l'explosion du Covid-19 et le bond simultané du télétravail, ces entreprises tentent d'accélérer la diversification de leurs activités, par exemple dans les équipements médicaux ou dans l'industrie des semi-conducteurs.
Ce secteur japonais se consolide également face aux vents contraires: l'an dernier, Ricoh et Toshiba Tec (filiale de Toshiba) ont ainsi annoncé la fusion de leurs activités dans les appareils d'impression multifonctions, ce qui devrait donner naissance cette année à une coentreprise appelée Etria.
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