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Inflation alimentaire : les industriels prendront "leur part", mais disent non aux "renégociations généralisées"
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/04/2023 à 12:11

Les négociations commerciales entre industriels et distributeurs ont abouti le 1er mars à une hausse d'environ 10% des prix payés par les seconds aux premiers, afin de tenir compte de la flambée des coûts de production.

(illustration) ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )

(illustration) ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )

Appelés à modérer les prix de leurs produits vendus aux supermarchés pour limiter l'inflation, les industriels de l'agroalimentaire se sont dits jeudi prêts à réviser certains contrats, tout en avertissant qu'il ne pourrait "y avoir de renégociations sur tous les produits".

Face à une inflation alimentaire galopante, les industriels de l'agroalimentaire "feront leur part", a assuré à l'AFP Jean-Philippe André, président de leur principale organisation, l'Association nationale des industries alimentaires, tout en excluant une renégociation "généralisée".

La Première ministre Elisabeth Borne avait appelé un peu plus tôt jeudi les industriels à "répercuter" la baisse de leurs coûts de production dans les prix de vente de leurs produits, afin que que cela se traduise par des "baisses concrètes, tangibles" sur les tickets de caisse d'ici à la fin juin.

"Tant que l'on n'arrive pas à l'échéance, on ne peut pas répercuter la baisse"

"Il ne peut pas y avoir des renégociations sur tous les produits", a toutefois insisté M. André, expliquant que, pour certains produits, les cours des matières premières nécessaires à leur fabrication n'ayant pas baissé sur les marchés mondiaux, une renégociation des prix de vente à la baisse n'était pas envisageable.

M. André souligne également que certains contrats sur les achats de blé ou de gaz souscrits par les industriels courent sur plusieurs mois, voire une année, avec des tarifs fixés à la signature. "Tant que l'on n'arrive pas à l'échéance, on ne peut pas répercuter la baisse", fait-il ainsi valoir.

Les négociations commerciales entre industriels et distributeurs ont abouti le 1er mars à une hausse d'environ 10% des prix payés par les seconds aux premiers, afin de tenir compte de la flambée des coûts de production.

Depuis, cependant, les cours de certaines matières premières agricoles ou de l'énergie ont eu tendance à se stabiliser, voire à baisser. Le gouvernement a donc demandé aux supermarchés et à leurs fournisseurs de se remettre au plus vite autour de la table des négociations.

Le président Emmanuel Macron a prévenu dimanche que la situation serait difficile "jusqu'à la fin de l'été" concernant les prix des produits alimentaires, dont la hausse continue de s'accélérer. Leur appréciation (15,9% sur un an en mars, selon l'Insee) est le principal moteur de l'inflation en France.

1 commentaire

  • 28 avril 12:47

    Attention ! si renégociation, pas de marge arrière possible . c'est du win win , sauf pour le consommateur .


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