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Incidents au salon de l'agriculture : l'exécutif dénonce une minorité "d'ultra violents" issus de l'extrême-droite
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/02/2024 à 10:20

Les manifestants à l'origine des troubles ne sont "pas représentatifs des agriculteurs", selon le gouvernement.

Des manifestants et des gendarmes au Salon de l'agriculture, à Paris, le 24 février 2024. ( AFP / KIRAN RIDLEY )

Des manifestants et des gendarmes au Salon de l'agriculture, à Paris, le 24 février 2024. ( AFP / KIRAN RIDLEY )

Après un week-end agité au Salon de l'agriculture pour Emmanuel Macron, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot a accusé lundi 26 février une "centaine d'agriculteurs ultra violents" issus de l'extrême-droite d'être à l'origine des incidents de samedi. Le président, de son côté, a directement ciblé la Coordination rurale en l'accusant d'être liée du RN.

"Nous avons eu une centaine d'ultra violents qui étaient là pour en découdre" , a dénoncé Prisca Thévenot sur RMC . Ces manifestants "n'étaient absolument pas représentatifs des agriculteurs" et tenaient des propos "extrêmement choquants" comme "on est chez nous", rappelant ceux entendus lors des meetings de l'extrême droite, a-t-elle jugé.

Dans des propos tenus auprès du Figaro , Emmanuel Macron accuse la Coordination rurale d'être derrière ces incidents et d'être liée au Rassemblement national.

Des manifestants pro-Frexit

"Malgré les discussions et les avancées, un syndicat a fait le choix de ne pas appeler au calme : c'est la Coordination rurale", affirme-t-il, en assurant que "des décideurs locaux de la Coordination rurale sont engagés de manière très officielle au Rassemblement national".

"Le Salon a toujours brassé politiquement, ce n'est pas nouveau. Mais quand vous avez des centaines de gens avec des drapeaux réclamant le Frexit, ce ne sont pas des mouvements agricoles, c’est factuel", a-t-il estimé. À trois mois des élections européennes, le chef de l'État, qui compte s'engager dans ce "combat existentiel", juge que "le clivage européen, il est là" sur l'agriculture.

"Il y a une offre politique pour réformer l'Europe, la rendre plus souveraine, plus unie aux côtés de l'Ukraine, et défendre notre PAC. Et de l'autre côté, il y a des gens qui, avant, assumaient d'être pour le Frexit et qui maintenant veulent juste sortir de la zone euro. Ce sont des transformistes", a-t-il résumé.

Le terme "Frexit", comme le Brexit en Grande-Bretagne, signifie une sortie de la France de l'Union européenne.

25 commentaires

  • 26 février 12:12

    Si seulement tous les francais qui en ont les moyens se cassaient un peu plus le cul pour acheter francais plus cher dans 90 % dans tous les domaines des cas au lieu de mettre la faute sur les autres .Quelle lachete


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