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Impôts : le gouvernement va consulter les Français sur l'utilisation de l'argent public
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/04/2023 à 11:52

Les "remontées d'idées" inspireront les prochains textes budgétaires, a promis Gabriel Attal.

Gabriel Attal à Paris, le 27 mars 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Gabriel Attal à Paris, le 27 mars 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le gouvernement va organiser une consultation pour que "chaque Français puisse dire" comment il souhaite que l'argent issu des impôts soit dépensé par l'État, a indiqué jeudi 13 avril le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal.

"Des remontées d'idées seront organisées partout sur le territoire" , a expliqué Gabriel Attal lors d'une conférence de presse organisée à Paris à l'occasion de l'ouverture du service de déclaration en ligne des revenus 2022.

L'exercice, qui passera à la fois par des consultations des Français en ligne et en présentiel, doit leur permettre "de s'exprimer", le gouvernement s'engageant ensuite à "s'inspirer" des idées qui émergeront "dans les prochains textes budgétaires".

"En avoir pour mes impôts"

"Je lancerai cette série de dialogues" le 25 avril lors d'un déplacement avec le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, a précisé Gabriel Attal.

La consultation fait partie d'une opération "inédite" du ministère des Comptes publics, intitulée "En avoir pour mes impôts". Dans le cadre de cette opération, le gouvernement veut lancer d'ici "maximum un mois" une plateforme "qui permettra aux Français de savoir exactement comment sont dépensés leurs impôts" , a expliqué Gabriel Attal.

Dans un objectif affiché de "transparence", "les Français pourront savoir combien coûte un kilomètre de route, une gare TER", a-t-il détaillé. "L'impôt doit susciter l'adhésion" , a martelé Gabriel Attal.

24 commentaires

  • 14 avril 10:39

    Il faut réduire les déficits annuels qui représentent environ 80 milliards (soit 20 % du budget « dépenses »). Sommes-nous prêts à ne pas demander ces emprunts supplémentaires, cette perfusion permanente servie par la finance internationale, tellement douce, presque stupéfiante ? Le citoyen moyen veut que cela dure. Malheureusement, mauvaise nouvelle, dans cette impasse le mur est plus près que vous ne pensez.


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