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Grogne des agriculteurs : des risques de débordement si "l'attente" de réponses de l'exécutif est "trop longue", alertent les renseignements
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/01/2024 à 12:42

Des manifestants à Bouvron, le 18 janvier 2024. ( AFP / LOIC VENANCE )

Des manifestants à Bouvron, le 18 janvier 2024. ( AFP / LOIC VENANCE )

"L'attente constitue clairement un facteur de désordre qui pourrait conduire à des actions tous azimuts", expliquent les renseignements pour qui "les risques de trouble à l'ordre public sont réels".

Les agriculteurs sont en colère. Les services de renseignement alertent le gouvernement sur les risques de débordement si "l'attente" de réponses de l'exécutif à la grogne était "trop longue".

Dans cette note, datée de mercredi 24 janvier et consultée par l'AFP, les services de renseignement considèrent que "plus les jours passent, plus les risques de dérapage s'accentuent". Ils relèvent ainsi que les "syndicats risquent d'être débordés si l'attente est trop longue". Les services estiment que "des mesures immédiates pourraient calmer les esprits les moins échauffés, en particulier l'abandon de la hausse du gazole non routier". Ils citent aussi une "indemnisation totale des frais liés à la maladie hémorragique épizootique", "une simplification pour toucher les indemnisations liées aux phénomènes climatiques" et "une sanctuarisation des prix avec un Egalim (Etats généraux de l'alimentation, ndlr) coercitif".

Ils notent que "dans de nombreuses actions, la part des non syndiqués est importante", en ajoutant que ces derniers "ne sont pas tenus de répondre favorablement aux consignes" syndicales. "L'attente constitue clairement un facteur de désordre qui pourrait conduire à des actions tous azimuts", poursuivent les renseignements pour qui "les risques de trouble à l'ordre public sont réels".

3 commentaires

  • 25 janvier 14:15

    Les plus grands assistés de France veulent de plus gérer tout leur business à leur guise sans contrôle ni normes. La meilleure solution serait, dès lors, un marché agricole vraiment libre, sans aides ni subsides que ce soit de l'Etat français ou de l'UE et où seuls le produit vendu et la pollution du sol seraient contrôlés au niveau sanitaire .
    Le consommateur saurait faire ses choix !


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