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Frappes israéliennes sur l'est de Rafah, évacuations en cours
information fournie par Reuters 06/05/2024 à 13:03

(Actualisé tout du long)

L'armée de l'air israélienne a mené lundi des frappes sur l'est de la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, près de zones où les civils palestiniens ont reçu l'ordre d'évacuer, rapporte Al-Aqsa, chaîne officielle du Hamas.

L'armée israélienne avait auparavant annoncé avoir entamé l'évacuation de civils à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, frontalière de l'Egypte, considérée par Israël comme le dernier bastion du mouvement palestinien Hamas.

Elle a fait état d'une opération de "portée limitée", sans évoquer le projet d'offensive terrestre approuvé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les habitants sont invités par sms, appels téléphoniques, affichettes en arabe à rejoindre une "zone humanitaire étendue" distante de 20 kilomètres.

"Il pleut des cordes et nous ne savons pas où aller. J'attendais avec appréhension que ce jour arrive, je dois maintenant chercher un endroit où je peux amener ma famille", a déclaré à Reuters un habitant, Abou Raed, via une application de discussion.

Des explosions ont été entendues peu après midi dans l'est de Rafah.

Un haut responsable du Hamas a qualifié cette évacuation d'"escalade dangereuse".

"L'administration américaine, avec l'occupant, est tenue pour responsable de ce terrorisme", a déclaré à Reuters Sami Abou Zouhri, évoquant Israël et son allié américain.

Les évacuations concernent plusieurs quartiers périphériques de Rafah : les populations civiles sont dirigées vers des camps de toile dans les villes proches de Khan Younès et d'Al Mawasi, selon la radio militaire israélienne.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a souligné la nécessité d'une attaque militaire, "notamment dans la région de Rafah" par le blocage des pourparlers entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu assorti de la libération d'otages israéliens détenus dans la bande de Gaza.

Les discussions entre les deux parties, au Caire, sont au point mort depuis l'attaque d'un point de passage à Kerem Shalom, dans la bande de Gaza, revendiquée par le Hamas qui a tué dimanche quatre soldats israéliens, selon une source de "haut rang" citée par la télévision égyptienne Al Qahera.

(Rédigé par Dan Williams; version française Zhifan Liu, édité par Kate Entringer)

3 commentaires

  • 07 mai 09:30

    On emploi le mot "génocide" un peu comme certains dirait bonjour ou merci. Ce mot a un sens qui a une signification spécifique. Pour ceux qui l'ignorent cela veut dire Destruction méthodique avec un objectif programmée finalisé par l'extermination.


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