Ils sont sept à se disputer la présidence de France Télévisions, l'un des postes les plus prestigieux. Les auditions à huis clos auront lieu mardi et mercredi devant le CSA, qui devrait trancher jeudi. Le futur président ne devrait pourtant pas se réjouir trop vite. Le fauteuil est rembourré d'épines et la laisse qui le relie au pouvoir d'une longueur variable selon les moments. Aussi, le "malheureux élu" devra faire avec un étranglement financier du groupe organisé par un État sans-le-sou. Nommé sous la gauche, il devra peut-être, en 2017, survivre à un président de droite qui aura ses propres idées sur le destin du groupe et sa trajectoire financière. Bref, c'est un job impossible, mais qui permet tout de même de saupoudrer plus d'un milliard d'euros de commandes aux producteurs audiovisuels français, raison pour laquelle tout président de France Télévisions se découvre des milliers d'amis du jour au lendemain... Tour d'horizon des candidats au supplice.Rémy Pflimlin, le sortantL'Alsacien débonnaire y croit. Cinq ans après sa nomination par Nicolas Sarkozy, le président Pflimlin veut rempiler sous Hollande. Il a passé le premier tour. "Une cordialité minimum", glisse-t-on au CSA où il n'est pas tout à fait en odeur de sainteté. Un rapport du CSA avait souligné quelques défaillances : une fiction globalement vieillotte, des lignes éditoriales brouillées entre les chaînes, lesquelles ne se distinguent pas encore assez du secteur...
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