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Fins de carrière SNCF : l'ex-ministre des Transports "un peu choqué" par l'accord entre syndicats et direction
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/04/2024 à 13:17

Le texte, signé en réponse à la menace d'une grève en mai, prévoit des mécanismes de cessations anticipée d'activité particulièrement avantageux pour les contrôleurs.

Clément Beaune, le 6 octobre 2023, à Paris ( AFP / THOMAS SAMSON )

Clément Beaune, le 6 octobre 2023, à Paris ( AFP / THOMAS SAMSON )

Aujourd'hui porte-parole du parti du camp présidentiel pour les élections européennes, l'ancien ministre des Transports Clément Beaune s'est dit "surpris" et "un peu choqué" par l'accord sur les fins de carrière trouvé lundi à la SNCF et accusé par la droite de contourner la réforme des retraites.

"Exigence d'exemplarité"

L'accord prévoyant une amélioration du dispositif de retraite anticipée, en particulier pour les cheminots ayant occupé des postes à la pénibilité avérée, a été signé lundi par l'ensemble des syndicats, une unanimité rare dans l'entreprise publique. Il a permis la levée de préavis de grève déposé notamment pour les ponts de mai.

Cet accord "m'a surpris, un peu choqué", parce que, a estimé le député Renaissance sur franceinfo , vendredi 26 avril, "il faut garder dans les entreprises publiques qui reçoivent des soutiens de l'État et des collectivités publiques une forme d'équité, d'esprit d'équilibre, de justice", évoquant également une "exigence d'exemplarité".

Cet accord a suscité de vives critiques à droite et dans le camp présidentiel, parce qu'il est accusé de contourner la réforme des retraites de 2023, qui portait l'âge de la retraite à 64 ans et supprimait les régimes spéciaux.

Pour autant, Clément Beaune a jugé "absurde" et "dangereuse" la demande exprimée vendredi par le chef des LR Éric Ciotti de "réfléchir à une forme de privatisation de la SNCF". Dénonçant "un pur scandale", le président des Républicains a fustigé dans L'Opinion qu'on pérennise "un système déjà injuste exonérant certains de l'effort demandé aux autres".

Jeudi, Léon Deffontaines, tête de liste PCF aux Européennes, avait salué à propos de l'accord sur les fins de carrière "un peu de démocratie sociale dans ce pays".

3 commentaires

  • 26 avril 14:31

    ...A devoir payer et regarder les syndico-nantis partir bien avant lui pour jouir du temps qui passe..


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