Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Espagne: Puigdemont pose des conditions strictes à son soutien pour un nouveau chef du gouvernement
information fournie par Reuters 05/09/2023 à 15:03

Carles Puigdemont tient une conférence de presse à Bruxelles

Carles Puigdemont tient une conférence de presse à Bruxelles

BRUXELLES/MADRID (Reuters) - Carles Puigdemont, l'ancien dirigeant catalan en exil, a posé mardi comme condition à son soutien à l'élection d'un nouveau président du gouvernement espagnol que toutes les affaires judiciaires concernant le séparatisme catalan soient abandonnées.

Cette déclaration fait suite à sa rencontre lundi avec Yolanda Díaz, vice-présidente par intérim, qui cherche à obtenir le soutien du séparatiste pour maintenir au pouvoir la coalition de gauche de Pedro Sanchez.

De élections en juillet n'ont pas réussi à donner la majorité absolue à un parti. Un vote d'investiture est prévu pour le 27 septembre au Parlement.

S'exprimant à Bruxelles, où il s'est exilé pour éviter les poursuites en Espagne, Carles Puigdemont a déclaré que tout soutien de son parti nécessiterait des concessions significatives de la part des socialistes du président en exercice Pedro Sanchez.

Carles Puigdemont a appelé l'Espagne à respecter la légitimité du mouvement indépendantiste catalan, à créer un mécanisme permettant de reconnaître et de garantir le respect des accords conclus et à abandonner les actions judiciaires contre le mouvement indépendantiste.

"Préparez-vous à des élections, mais aussi à des négociations qui pourraient aboutir à un accord historique", a annoncé Carles Puigdemont. "Nous n'avons pas enduré toutes ces années pour sauver une législature."

L'ancien dirigeant souhaite également que le catalan soit reconnu comme langue officielle au sein des institutions de l'Union européenne.

Alberto Nunez Feijoo, dont le parti populaire conservateur a remporté le plus grand nombre de voix lors des élections du 23 juillet, sera le premier à participer à un vote d'investiture le 27 septembre, bien que ses chances de l'emporter soient considérées comme minces, son parti étant un fervent opposant à toute concession aux séparatistes.

Les sept voix du parti Junts per Catalunya de Carles Puigdemont sont cruciales pour les chances de Pedro Sanchez d'obtenir un nouveau mandat. Si les séparatistes ne soutiennent pas sa candidature, cela conduira probablement à de nouvelles élections en Espagne.

(Reportage Bart Biesemans à Bruxelles, Inti Landauro et Belen Carreno à Madrid ; rédigé par David Latona et Charlie Devereux ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Blandine Hénault)

1 commentaire

  • 05 septembre 17:42

    Pour que le catalan soit reconnu comme langue officielle au sein de l4UE il faudrait que la catalogne soit un un état et membre de l'UE. A ce jour, ni l'une ni l'autre de ces conditions ne sont réunies. Monsieur Puigdemont doit se faire un raison: A l'indépendance avec reconnaissance par la communauté internationale. B) la demande d'entrer comme membre de l'UE. C) le catalan sera une langue de l'UE. Tout le reste n'est que du bla bla politique. L'UE c'est sérieux.


Signaler le commentaire

Fermer