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Discussions à Vienne sur le conflit syrien
information fournie par Reuters 23/10/2015 à 16:29

DISCUSSIONS À VIENNE SUR LE CONFLIT SYRIEN

DISCUSSIONS À VIENNE SUR LE CONFLIT SYRIEN

VIENNE (Reuters) - Les chefs de la diplomatie russe, américaine, turque et saoudienne se sont réunis vendredi à Vienne pour réfléchir à une solution politique au conflit syrien en dépit de leurs désaccords sur le sort du président Bachar al Assad.

Le secrétaire d'Etat John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont entretenus dans la capitale autrichienne, avant de rejoindre leurs homologues saoudien et turc, Adel al Djoubeir et Feridun Sinirlioglu.

La campagne de bombardements conduite par la Russie a enrayé l'offensive menée dans l'ouest du pays par les rebelles syriens, dont certains sont soutenus par Washington et ses alliés.

Moscou a rejeté à plusieurs reprises les appels des Occidentaux qui réclament le départ de Bachar al Assad, soulignant que seul le peuple syrien peut, par des élections, décider du sort de son dirigeant.

Témoignant de son soutien au régime syrien, Vladimir Poutine a accueilli mardi Assad à Moscou où les deux hommes ont évoqué les opérations militaires en cours en Syrie.

Certains diplomates et observateurs pensent que la Russie peut user de son influence sur le régime syrien pour jeter les bases d'un accord susceptible de mettre fin au conflit qui a débuté en mars 2011 et fait plus de 250.000 morts.

Jeudi à Berlin, John Kerry a déclaré que Bachar al Assad était le principal obstacle à un règlement politique du conflit qui a aussi provoqué l'exode de près de quatre millions de réfugiés vers la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak.

A Moscou, au contraire, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a jugé que Bachar al Assad gardait une place centrale dans la résolution du conflit. "Il n'est pas facile de distinguer l'opposition modérée des organisations terroristes et extrémistes diverses", a-t-il dit vendredi à la presse.

(Arshad Mohammed et Francois Murphy,; Nicolas Delame pour le service français)

1 commentaire

  • 23 octobre 17:20

    Enfin la diplomatie se réveille !


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