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Décès à 80 ans du père des magasins ultra-discount au Japon
information fournie par Boursorama avec AFP 20/02/2024 à 08:19

( JIJI Press / STR )

( JIJI Press / STR )

Hirotake Yano, considéré comme le père des magasins à 100 yens (moins d'un euro) au Japon, extrêmement populaires dans l'archipel, est récemment décédé à 80 ans d'une insuffisance cardiaque, a annoncé lundi le groupe qu'il a fondé, Daiso Industries.

Avec leur logo rose bonbon, leurs produits extrêmement variés (ustensiles de cuisine, jouets, piles, maquillage...) et à très petits prix, les magasins Daiso font partie du paysage urbain japonais, attirant des clients de tous les âges et de tous les milieux sociaux.

Fin 2023, Daiso Industries comptait 4.360 magasins au Japon (dont 3.813 de son enseigne phare Daiso) et 990 à l'étranger, principalement ailleurs en Asie, mais aussi en Amérique du Nord.

Originaire de Hiroshima (ouest du Japon), Hirotake Yano voulait depuis toujours travailler dans le commerce, mais ses débuts ont été difficiles.

Après avoir repris l'entreprise de son beau-père spécialisée dans la pêche - qui a rapidement fait faillite - il a enchaîné des petits boulots puis a commencé en 1972 à vendre, en compagnie de sa femme, des produits à l'étalage, avec une camionnette.

En 1977, il rebaptise sa société Daiso Industries et introduit un prix unique de 100 yens: son but initial était d'éviter ainsi la corvée de devoir préparer des étiquettes de prix différentes pour chacun de ses nombreux produits.

Son activité a vraiment explosé à partir des années 1990, quand la croissance économique japonaise a calé, avec pour corollaire une longue stagnation des salaires dans le pays et le développement de l'emploi précaire.

Par la suite Daiso a aussi introduit des produits vendus à des prix un peu plus élevés, sans jamais toutefois dépasser l'équivalent de quelques euros (200, 300, 500 yens).

Mais l'expression des "magasins à 100 yens" est restée. Un produit à ce prix est non seulement "bon marché, mais les clients en tirent aussi du plaisir. Ils éprouvent une satisfaction mentale de leur expérience d'achat", avait confié M. Yano dans un entretien en 2001 au magazine Tokyo Weekender.

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