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CPF : Thomas Cazenave annonce la "mise en place" d'une participation forfaitaire des salariés en 2024
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/02/2024 à 12:28

Thomas Cazenave, minsitre délégué en charge des comptes publics, à la sortie du conseil des ministres, le 14 février 2024 ( AFP / ALAIN JOCARD )

Thomas Cazenave, minsitre délégué en charge des comptes publics, à la sortie du conseil des ministres, le 14 février 2024 ( AFP / ALAIN JOCARD )

La veille, Bruno Le maire dévoilait au journal de TF1 un plan d'économie de 10 milliards d'euros cette année.

Pour aider l'exécutif à réaliser des économies, les salariés vont devoir mettre la main à la poche.

Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des comptes publics l'a annoncé ce lundi 19 février devant la presse. "Cette participation forfaitaire va être mise en oeuvre dès cette année, ce qui nous permettra de générer 200 millions d'euros d'économies sur un total de 2 milliards ", a-t-il déclaré à la presse, évoquant une mesure "juste" et "nécessaire" dans un contexte difficile pour les finances publiques.

Un décret en ce sens est prévu en avril, a-t-on précisé au ministère de l'Economie et des Finances.

L'Etat appelé à se "serrer la ceinture"

Le gouvernement a revu en baisse, de 1,4% à 1%, sa prévision de croissance pour 2024 et dévoilé 10 milliards d'économies supplémentaires pour tenir son ambition de réduire le déficit public à 4,4% du PIB cette année.

Intervenant dans un contexte géopolitique et une quasi stagnation de l'économie européenne, ce nouveau coup de rabot vient s'ajouter aux 16 milliards d'économies déjà inscrites dans le budget pour 2024, consistant principalement en la suppression du bouclier tarifaire dans l'énergie.

"Le ralentissement économique, c'est le prix à payer de la victoire contre l'inflation", a estimé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, évoquant les taux d'intérêt élevés décidés par la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter contre la surchauffe des prix. Face à des recettes fiscales plus faibles qu'attendu, "nous avons demandé à l'Etat de se serrer la ceinture. Et nous avons fait le choix de ne pas toucher au budget de la sécurité sociale ou de ne pas toucher au budget des collectivités locales", a-t-il poursuivi.

La moitié des économies, soit cinq milliards d'euros, devront être trouvées sur le budget de fonctionnement des ministères. Par exemple, 7 00 millions d'euros d'économies proviendront de moindres dépenses de personnel notamment le décalage dans le temps de recrutements, et 750 millions d'une baisse sur les achats de l'Etat , a détaillé son collègue Thomas Cazenave.

Le reste des économies s'appuiera notamment sur une réduction de 800 millions d'euros de l'aide publique au développement ou de la limitation du Fonds vert à 100 millions d'euros.

Le ministre Thomas Cazenave a également cité la révision de certaines politiques publiques. Outre le CPF et un abaissement d'un milliard de l'enveloppe de l'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', il a évoqué la révision des montants de prise en charge pour les contrats d'apprentissage (200 millions).

Le décret d'annulation de ces 10 milliards d'euros de crédit doit être pris cette semaine . Un autre décret doit préciser les modalités pour le CPF en avril.

9 commentaires

  • 19 février 13:32

    Le tout gratuit du système social à la française c'est fini. A chacun d'être responsable. Les plus pauvres un peu plus que les plus riches car en proportion cela leur coutera plus.... Le retour de baton de 50 ans de social démocratie, financée par la dette, va être difficil.


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