Dans la lettre trimestrielle adressée lundi à ses actionnaires, le service de vidéo à la demande Netflix a confirmé son arrivée en France en septembre. Les acteurs français du secteur sont-ils prêts à défier cette nouvelle concurrence ? Leur évolution semble déjà en marche. "Aujourd'hui, c'est le téléspectateur qui donne rendez-vous à la télévision, et non le programme qui nous donne rendez-vous", constate Francis Balle, ancien membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Avant de mettre en garde : "Des chaînes comme Canal+ par exemple ont toutes les raisons de considérer Netflix comme un véritable rival. Car même si elles ont pris des précautions en développant leur offre (de programmes à la demande), la force de frappe de Netflix est encore plus grande." En effet, fort de ses 50,05 millions d'utilisateurs (fin mars) répartis sur quarante pays, Netflix a enregistré un bénéfice net de 71 millions de dollars au deuxième trimestre, et son chiffre d'affaires a bondi sur la même période de 25 % à 1,34 milliard de dollars. Offres ouvertes vs offres liées aux fournisseurs d'accèsSi Canal+ a opté pour le développement d'offres mobiles et individuelles payantes via l'Internet ouvert (Over The Top), c'est-à-dire affranchi des fournisseurs d'accès, comme Netflix justement, d'autres chaînes françaises comme celles du groupe AB jouent la carte de l'avantage concurrentiel. "En France, 95 % de nos consommations audiovisuelles se font...
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