( AFP / OLIVIER CHASSIGNOLE )
"Il y a des suspicions de morts qui seraient directement liées à la chaleur. Il est donc important de légiférer sur la question", a estimé Mathilde Panot, députée LFI du Val-de-Marne, ce mercredi 19 juillet sur France Info.
Face à la chaleur que traverse le pays, faut-il adapter le Code du travail avec un droit de retrait en cas de températures trop élevées ? La gauche répond oui. Sur France Info ce mercredi 19 juillet, Mathilde Panot, députée LFI du Val-de-Marne, a assuré que son groupe a déposé "cette semaine" une proposition de loi en ce sens.
"Nous sommes d'accord avec les écologistes sur cette question. Nous proposons, selon le niveau météo où on est, d'arrêter, de faire plus de pauses ou de limiter le temps de travail pour les travailleurs et travailleuses exposés à la chaleur", a-t-elle détaillé. "Il y a des suspicions de morts qui seraient directement liées à la chaleur. Il est donc important de légiférer sur la question", a poursuivi Mathilde Panot.
"Dans la proposition de loi que nous avons proposée, nous avons exclu les territoires d'Outre-mer, pour lesquels je pense qu'il faut avoir un seuil qui soit adapté. Nous avons également exclu certaines professions", a ajouté la députée LFI.
De leur côté, les députés verts ont réclamé la semaine dernière la mise en place de "vingt actions essentielles" dès cet été face à "l'emballement climatique". "L'adaptation" au réchauffement climatique "n'est plus un choix, c'est une nécessité", a insisté la présidente du groupe Cyrielle Chatelain, dans le plan "d'urgence" transmis à l'AFP. Parmi leurs mesures, une adaptation des conditions de travail aux fortes chaleurs avec le lancement d'une négociation interprofessionnelle sur le sujet et l'introduction d'un "droit de retrait dès 33 degrés dans le Code du travail" .
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