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"Ce qui se passe avec les agriculteurs est un signal à l'UE", selon Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec AFP 25/01/2024 à 17:10

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à Paris le 8 janvier 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à Paris le 8 janvier 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé jeudi que "ce qui se passe aujourd'hui avec les agriculteurs (était) un signal d'alerte envoyé à la société française et à l'Union européenne", en faveur de "plus de liberté et moins de contrôles".

M. Le Maire s'est par ailleurs dit opposé à la dématérialisation totale de l'administration.

Evoquant la loi de simplification pour les entreprises, actuellement en préparation à Bercy, Bruno Le Maire a déclaré qu'il y avait "derrière ce projet de loi une raison humaine".

"Et ce qui se passe aujourd'hui avec les agriculteurs devrait nous inspirer: c'est un signal d'alerte envoyé à la société française et à l'Union européenne toutes entières sur ce que nous voulons comme avenir commun (...) Nos compatriotes aspirent à plus de liberté et à moins de contrôles, plus de créativité et moins de suspicion", a-t-il dit.

Le ministre assistait à la passation de pouvoir entre Dominique Métayer et le nouveau président de l'organisation patronale U2P (entreprises de proximité), Michel Picon.

La loi en préparation "ne réglera pas tout mais doit être un point de départ vers un nouveau cycle de confiance et de liberté pour nos citoyens", a déclaré M. Le Maire.

Pour lui, "l'administration, qu'elle soit nationale ou européenne", ne doit pas "chercher à faire le bonheur des citoyens à leur place".

Le ministre a considéré aussi qu'il fallait "garder une relation humaine", et "ne croit pas à la dématérialisation généralisée de l'administration".

"Un chef de petite entreprise, un administré a besoin d'un visage en face de lui, d'un regard", a-t-il assuré.

Il a noté aussi que "chaque norme a un coût", et estimé devant son auditoire de petits patrons que, si les grandes entreprises "ont une armée de conseillers, avocats, fiscalistes", on n'a pas "le temps pour cette complexité quand on est charcutier à Évreux ou artisan du bâtiment à Montlhéry".

Il s'est redit favorable à la hausse des seuils sociaux dans les entreprises "pour leur permettre de grandir sans inquiétude ni tracas".

Qualifiant enfin les 2,3 millions d'entreprises représentées par l'U2P de "première force économique du pays" , il s'est engagé à ce que "la quasi-totalité de (leurs) propositions (de simplification) soient reprises sous une forme ou une autre" dans le projet de loi prévu pour le printemps.

9 commentaires

  • 26 janvier 08:59

    ne vous trompez pas de bulletin en juin .


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