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Carburants : pour Jean-Luc Mélenchon, "rien" n'a été fait depuis la crise des gilets jaunes
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/10/2021 à 14:50

Le leader insoumis a pointé le rôle des fournisseurs de pétrôle, tout en se redisant hostile à des baisses de taxes qui se feraient selon lui aux frais du contribuable.

Jean-Luc Mélenchon, à l'Assemblée nationale, le 7 octobre 2021 ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Jean-Luc Mélenchon, à l'Assemblée nationale, le 7 octobre 2021 ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

"Je comprends qu'il y ait une certaine inquiétude de la part du pouvoir". Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à ce qu'il considère comme un status quo dans les prix du carburant depuis 2018 et la naissance du mouvements des gilets jaunes, qui avait pris racine dans la contestation sur les tarifs trop élevés de l'essence. "Je comprends qu'il y ait une certaine inquiétude de la part du pouvoir "puisque le prix du carburant est supérieur à ce qu'il était au moment où a été déclenchée la crise des gilets jaunes. Et c'est le moment de se rendre que qu'est-ce qui a changé depuis? Rien!", a lance le chef de file de la France insoumise, mercredi 13 octobre.

"Quelqu'un paie. Et ce quelqu'un, c'est le contribuable"

"Les gens continuent à être toujours aussi dépendants de leurs voitures. Il n'y a aucune obligation pour Total et les autres fournisseurs de pétrole et gaz d'augmenter les prix. Nous ne sommes pas d'accord avec l'idée que la solution pour faire baisser les prix c'est de faire baisser les taxes et les impôts qui pèsent dessus. Ca, c'est très facile à décider, et le résultat est toujours le même : quelqu'un paie. Et là, le quelqu'un, c'est le contribuable", fait-il valoir.

Le gouvernement étudie quant à lui des "mesures de protection" pour les Français si les prix des carburants devaient continuer à monter "dans la durée", a affirmé son porte-parole Gabriel Attal.

"Il y a plusieurs pistes qui sont possibles: il y a la question de la baisse des taxes, on n'en est pas là aujourd'hui; il peut y avoir une question d'une aide spécifique", a détaillé le secrétaire d'Etat sur RMC-BFMTV , tout en précisant que "la décision n'est pas prise". "Avant de prendre une décision, il faut regarder qu'est-ce qui est le plus efficace pour aider les Français qui en ont le plus besoin", a-t-il ajouté.

10 commentaires

  • 13 octobre 17:07

    Cela a toujours été le contribuable qui paye. C'est une évidence presque "biblique" version nouveau testament Bercy. En fait, j'étais persuadé que le mammuthus avait disparu de notre planète (on en retrouve des ossements ici et là). Hé bien NON, il en existe encore un spécimen en France. OUI, et ce mammouth se maintient à un poids excessif,. Personne n'ose le dégraisser pour qu'il arrête de se goinfrer !!!


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