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Budget 2024 : la taxe sur les aéroports va "faire du mal" aux compagnies françaises, selon Air France
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/09/2023 à 14:52

Au nom de la transition écologique, le budget 2024 prévoit une nouvelle taxe sur les grands aéroports, ce qui pourrait conduire à une augmentation des prix des billets d'avion. La compagnie regrette "une nouvelle distorsion de concurrence".

La directrice générale d'Air France Anne Rigail, le 20 février 2020 à Paris. ( AFP / ERIC PIERMONT )

La directrice générale d'Air France Anne Rigail, le 20 février 2020 à Paris. ( AFP / ERIC PIERMONT )

"Ce projet introduit des distorsions de concurrence entre les compagnies françaises et les compagnies étrangères comme Ryanair, qui desservent la France depuis des aéroports comme Beauvais et ne subiraient pas les effets de cette taxation", s'inquiète le groupe Air France dans un communiqué jeudi 28 septembre. Le matin, sur RTL , sa directrice générale Anne Rigail avait déjà tancé un projet de loi ne concernant que "les gros aéroports", sur lesquels "Air France mais aussi l'ensemble des compagnies françaises opèrent majoritairement", et pas un "aéroport comme Beauvais, sur lequel le low cost étranger opère".

"Quand on regarde les niveaux de trafic depuis 15 ans, le poids des compagnies françaises régresse d'année en année. Pour nous, cela induit une nouvelle distorsion de concurrence qui va nous faire du mal", a insisté la patronne d'Air France. Le groupe "alerte sur l'urgence de mettre en œuvre un environnement concurrentiel équitable pour le secteur aérien français et d'en préserver la compétitivité". "Il nous paraît logique que les compagnies françaises ne paient pas l'essentiel des taxations françaises", demande Anne Rigail.

La taxe sur les billets d'avion abandonnée

Le gouvernement avait un temps évoqué la possibilité d'une taxe spécifique sur les billets d'avion. Il a finalement décidé d'un impôt "sur les infrastructures de transport de longue distance" , ciblant les concessions autoroutières et les grands aéroports. Cela devrait rapporter 600 millions d'euros par an dès 2024. La taxe se limite aux entreprises dont le revenu d'exploitation dépasse 120 millions d'euros et la rentabilité moyenne des dernières années 10%, ce qui épargne de facto les plus petits aéroports.

Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a déjà annoncé qu'il prévoit de "répercuter" progressivement la majorité de cette taxe sur les compagnies aériennes. "Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle" pour Air France, souligne sa directrice générale. La compagnie aérienne "paie 3 milliards (d'euros) par an de taxes, d'impôts, de redevances", met encore en avant Anne Rigail. "Quand on entend que le transport aérien n'est pas taxé, ce n'est pas une réalité".

3 commentaires

  • 29 septembre 08:36

    A quand le divorce Air-france Klm ?


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