Voilà une convocation dont l'ambassadeur de France en Bolivie se serait bien passé. Le diplomate, Denys Wibaux, a été sommé de rencontrer deux ministres boliviens le 1er mars dernier à cause d'un jeu vidéo Ubisoft qui doit sortir ce mardi, rapporte BFM Business. En cause ? Le scénario, pourtant fictionnel, rappelle le créateur, de Ghost Recon Wildlands qui met en scène une Bolivie devenue un narco-État tenu par le cartel (lui aussi fictif) de Santa Blanca face à des forces de l'ordre corrompues et/ou impuissantes. Contacté par Le Monde, le plus gros éditeur français de jeux vidéo se défend : « Comme dans tous les jeux de la franchise Tom Clancy, l'action se déroule à notre époque et s'inspire de la réalité. Mais les personnages, les lieux et l'histoire sont fictifs et uniquement créés dans le but de divertir [...]. Même si la réalité dépeinte dans le jeu est différente de celle de la véritable Bolivie, nous espérons que le monde que nous avons créé rendra hommage à l'incroyable beauté et à la topographie du pays. »
Mais ce portrait sombre ne plaît pas du tout aux autorités du pays et provoque un couac entre la France et la Bolivie. « Le diplomate français s'est ainsi vu confier une lettre à remettre à Ubisoft, rédigée par les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères boliviens, Carlos Romero et Fernando Huanacuni », explique BFM Business. À l'intérieur de ce courrier, la...
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