1 m 93 pour 90 kilos, Manuel Neuer est un colosse. C'est un géant du football mondial, meilleur gardien du globe depuis trois ans. Un Allemand qui fait le bonheur de son club, le Bayern de Munich, et de son équipe nationale. Il était naturellement dans les buts de la Mannschaft, ce soir-là, le fameux 13 novembre, lorsque le commando de kamikazes s'est fait sauter. Il se souvient du bruit de la détonation. De la nuit entière à attendre dans le vestiaire. C'est ce qu'il raconte au média suisse Sonntagsblick, ce dimanche 31 janvier.
Le match, la tension, l'enjeu, il dit qu'il n'a « pas compris tout de suite » ce qui se passait. Et pour cause, il était « sur le terrain ». Les gens, eux, voyaient les images derrière leurs écrans, mais pas lui, concentré dans son rectangle vert. Lorsque ça a pété, il n'était « pas en mouvement ». Il a « ressenti une légère vibration au sol ». Pour lui, ce n'était pas un « simple pétard ». Mais jamais Manuel Neuer n'aurait « cru qu'il s'agissait d'une attaque terroriste », peut-on lire sur lequipe.fr, qui a traduit l'interview.
Garder son calme
Après le match, il a même été saluer les supporteurs qui avaient fait le déplacement. « C'était la panique », se souvient-il. Mais à ce moment-là, il ne sait toujours pas ce qui se passe dehors. Sinon, il aurait « réagi autrement », reconnaît-il. Sur l'écran géant, il y a bien un message en français, mais...
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