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Airbnb : la fin de l'abattement fiscal de 71 % va coûter cher aux propriétaires de logements meublés
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/09/2023 à 09:51

Environ 100 000 logements français sont concernés par cet abattement. (Illustration) (PIXABAY / Reisefreiheit_eu)

Environ 100 000 logements français sont concernés par cet abattement. (Illustration) (PIXABAY / Reisefreiheit_eu)

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé mardi 26 septembre 2023 vouloir mettre un terme à l'abattement fiscal de 71 % pour les propriétaires qui proposent leur bien en location meublée sur des plateformes comme Airbnb. En passant à 50 % d'abattement, ces derniers vont payer beaucoup plus d'impôts, ce qui pourrait freiner l'attractivité du secteur en France.

Lors de la présentation mardi 26 septembre 2023 du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a fait part de son souhait de réduire de 71 % à 50 % l'abattement fiscal dont peuvent bénéficier certains propriétaires de biens mis en location meublée sur des plateformes comme Airbnb ou Abritel, rapporte Capital . Un changement qui pourrait coûter cher aux propriétaires concernés.

100 000 logements bénéficiaires

Dans le détail, l'abattement de 71 % sur les revenus liés à la location touristique s'adresse aux propriétaires soumis au régime fiscal de la location meublée non professionnelle (LMNP) dont les revenus ne dépassent pas 72 600 euros par an. Selon les chiffres avancés par le ministre, environ 100 000 logements loués en France bénéficieraient de cet abattement. Un dispositif qui selon le gouvernement peut constituer « une incitation à ne pas mettre son logement à la location » classique.

En passant à un abattement de 50 %, la location de meublés touristiques va devenir beaucoup moins avantageuse. Selon les calculs de nos confrères de Capital , un propriétaire louant sa résidence principale parisienne pendant une vingtaine de nuitées annuelles à 250 euros passerait ainsi de 1 450 euros imposables à 2 500 euros. L'ensemble de ses impôts (avec un taux marginal d'imposition à 30 %) et de ses prélèvements sociaux à payer passerait pour sa part de 654 euros à 1 128 euros.

Près de 2 000 euros à payer en plus

Or plus les revenus sont élevés, plus ces augmentations sont importantes. Ainsi, un propriétaire qui louerait sa résidence principale bordelaise pour une cinquantaine de nuitées à 160 euros verrait sa part de revenus imposables passer de 2 320 euros à 4 000 euros, pour un total d'impôts et de prélèvements qui grimperait à 1 806 euros contre 1 047 euros auparavant, détaillent nos confrères.

Enfin, toujours selon Capital , un propriétaire d'une résidence secondaire à Nice qui louerait son bien environ 200 nuitées au tarif de 200 euros l'une verrait ses revenus imposables exploser de 5 800 euros à 10 000 euros. Ses impôts et prélèvements augmenteraient également, passant de 2 618 euros avec l'abattement de 71 % à 4 516 euros avec l'abattement de 50 %.

31 commentaires

  • 29 septembre 13:55

    brun3686 : donc votre calcul considère que le bien loué est un meublé de tourisme classé ou des chambres dhôtes. Dans ce cas vous oubliez les prélèvements sociaux de 17,2% à appliquer sur le solde après abattement.


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