(AOF) - La jeune filiale de Vergnet à Wallis et Futuna, créée fin 2021, n'en finit pas d'engranger de nouveaux projets. En effet, deux nouveaux projets en IPP de centrales photovoltaïques au sol sans stockage viennent d'être validés par la CRE et par EEWF Engie dans l'archipel de Wallis et Futuna. Le premier projet est une Centrale photovoltaïque au sol sans stockage au village de Mata-Utu sur l'île de Wallis : " Projet LA'A 2 ". Le montant de l'investissement pour ce projet s'élève à 2 millions d'euros.
Le deuxième projet est la Centrale photovoltaïque au sol sans stockage au village de Nuku Alofa sur l'île de Futuna : " Projet Futuna PV2 ". Le montant de l'investissement est de 2,3 millions d'euros.
Pour ces deux projets, l'essentiel de l'emploi créé sera associé à la phase de construction des centrales photovoltaïques, qui représentera au total près d'une vingtaine d'emplois locaux sur une période de plusieurs mois.
Les entreprises locales, connaissant le territoire et ses enjeux, seront privilégiées pour la réalisation de certaines parties du chantier (géomètre, terrassement, clôture, génie civil, voieries, génie électrique…).
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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