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Représailles turques après des bombardements syriens à Idlib
information fournie par Reuters 03/02/2020 à 21:52

 (Bilan turc actualisé)
    ISTANBUL, 3 février (Reuters) - L'armée turque a
"neutralisé" 76 soldats syriens dans la province d'Idlib en
représailles à la mort de sept de ses hommes et d'un civil
travaillant pour elle dans cette région du Nord-Ouest syrien, a
annoncé lundi le ministre de la Défense Hulusi Akar, cité par
l'agence de presse Anadolu. 
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait auparavant
annoncé que des chasseurs F-16 étaient intervenus après
d'intenses bombardements des forces turques. 
    "Nous sommes déterminés à poursuivre nos opérations pour la
sécurité de notre pays, pour le peuple et nos frères d'Idlib.
Ceux qui doutent de notre détermination comprendront bientôt
qu'ils ont commis une erreur", a-t-il déclaré, invitant la
Russie à se tenir "à l'écart". 
    Parlant d'une situation "ingérable", Recep Tayyip Erdogan,
qui s'exprimait à Kiev, a ajouté qu'un million de déplacés se
dirigeaient vers la frontière turque pour échapper à l'offensive
des forces russes et syriennes dans la province d'Idlib.
    Selon le ministre turc de la Défense, 54 positions de
l'armée syrienne ont été visées. L'Observatoire syrien des
droits de l'homme (OSDH) fait état de 13 morts dans les rangs de
forces gouvernementales. La télévision publique syrienne assure
quant à elle qu'aucune perte n'est à déplorer. 
    La province d'Idlib est le dernier bastion des opposants au
régime de Damas. Les forces gouvernementales y mènent une vaste
offensive avec le soutien de l'aviation russe. 
    
    "LE RÉGIME SYRIEN EST UNE CIBLE POUR NOUS"
    Recep Tayyip Erdogan accuse la Russie de violer les accords
de "désescalade" qu'il a conclus en 2017 avec Vladimir Poutine.
    En vertu de ces accords, la Turquie a installé 12 postes
d'observation dans la province d'Idlib mais plusieurs d'entre
eux sont désormais encerclés par les forces syriennes.
    "A partir de maintenant, le régime syrien est une cible pour
nous dans la région. Nous attendons de la Russie qu'elle cesse
de le protéger", a déclaré Omer Celik, porte-parole de l'AKP, le
parti au pouvoir. 
    Selon le ministère turc de la Défense, l'armée syrienne a
bombardé des forces turques envoyées en renfort dans le secteur
de Sarakeb, à une quinzaine de kilomètres de la ville d'Idlib.
La Russie a expliqué l'incident par le fait qu'elle n'avait pas
été prévenue des mouvements de troupes turcs. 
    "A la suite des développements des dernières semaines à
Idlib, un important renfort en troupes, équipement et véhicules
avait été fourni à la région au cours du week-end", a précisé un
responsable des services de sécurité turcs. 
    Selon l'OSDH, quelque 320 camions et véhicules militaires
turcs sont entrés dimanche dans la province par le point de
passage de Kafr Loussine. 
    La Turquie, qui abrite déjà quelque 3,6 millions de réfugiés
syriens, redoute un nouvel afflux en provenance d'Idlib. 

 (Tuvan Gumrukcu, Ece Toksabay, version française Jean-Stéphane
Brosse et Jean-Philippe Lefief, édité par Jean-Michel Bélot)
 

1 commentaire

  • 04 février 09:11

    "La province d'Idlib est le dernier bastion des opposants au régime de Damas". Les "opposants" sont des terroristes mercenaires et le "régime de Damas" est le gouvernement syrien élu démocratiquement qui amnistie ceux qui déposent les armes. Ce sont les mercenaires de la coalition menée par les USA qui ne déposent pas les armes.


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