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Réformes : le Medef craint "un flottement" et demande plus de volontarisme du côté du gouvernement
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/05/2024 à 11:33

Les 200.000 entreprises adhérentes du Medef "sont demandeuses et seront en appui" de nouvelles réformes, notamment de l'assurance chômage, a assuré le patron du Medef.

Patrick Martin à Marseille, le 8 mai 2024. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Patrick Martin à Marseille, le 8 mai 2024. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Il y a comme "un petit flottement" dans l'entente entre entreprises et gouvernement, s'est inquiété mardi 21 mai le président du Medef, Patrick Martin, qui a écrit au Premier ministre pour lui demander d'accélérer sur les réformes.

Évoquant ce courrier lors d'une interview sur France Inter , Patrick Martin a expliqué qu'il s'était rendu compte que dans les autres pays du G7, les "grands enjeux", environnementaux ou numériques, étaient pris en main "en bonne intelligence" entre pouvoirs publics et entreprises. "C'est le cas en France, il faut que ça le soit plus", a-t-il prôné, "craignant un petit flottement à l'heure actuelle".

Dans cette lettre qui n'avait pas encore été publiée mardi matin, Patrick Martin indique notamment que les 200.000 entreprises adhérentes du Medef "sont demandeuses et seront en appui" de nouvelles réformes , notamment de l'assurance chômage, a-t-il précisé. "Si déjà celle-ci peut reprendre ce sur quoi nous nous étions accordés en novembre dernier avec les syndicats, ce ne sera pas mal", a-t-il déclaré.

Réformer l'assurance-chômage

Interrogé sur l'intention du gouvernement, avancée par Les Échos , de faire passer le seuil d'indemnisation du chômage à 8 mois travaillés dans les 20 derniers mois , au lieu de 6 mois dans les derniers 24 mois actuellement, Patrick Martin juge que "c'est une option envisageable qui générerait des économies significatives", mais qu'il faudrait "être attentif à ce que les jeunes ne soient pas pénalisés" par cette mesure.

Il a par ailleurs estimé que "le programme économique et social du RN est pour le moins flou" et semble "être le même que pour les élections présidentielles", c'est-à-dire "anti-européen et se traduisant par une augmentation massive des prélèvements obligatoires".

Patrick Martin a souhaité la mise en place en Nouvelle-Calédonie "de dispositifs de chômage partiel" après les émeutes des derniers jours. Il a appelé à ce "qu'on ne se désintéresse pas du nickel et de l'activité économique" dans l'île.

Il a qualifié de "surprenant, pour ne pas dire plus", le mouvement de grève mardi à la SNCF, déclenché avant même les négociations. "On n'observe pas dans le privé les mêmes comportements", a-t-il lancé.

Interrogé sur le stage en entreprise des élèves de seconde, que le Medef soutient mais pour lequel très peu d'entreprises sont candidates, Patrick Martin a assuré "qu'on va y arriver", mais qu'il faut "se donner un peu de temps".

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