Il y a deux ans, Boko Haram enlevait 276 lycéennes au Nigeria, suscitant une vague d’indignation et le slogan #BringBackOurGirls. Depuis, chaque semaine, d’autres femmes sont kidnappées par le groupe terroriste et réduites en esclavage. Rares sont celles qui peuvent fuir ou se font libérer. Mais le retour à la vie normale n'a rien d'évident. Au traumatisme de leur captivité s'ajoute souvent le rejet de leur communauté.