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Une huile d'olive sur deux vendue en France n'est pas conforme à la réglementation
information fournie par Le Figaro 21/09/2018 à 17:22

Les manquements à la réglementation concerne principalement les standard de qualité et l'étiquetage des produits.

L'enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dans le cadre de son dernier plan de contrôle annuel mené en 2016 et publié ce vendredi, révèle que 48% des bouteilles d'huile d'olive vendues en France seraient non conformes à la réglementation. Un constat inquiétant dressé après le contrôle de 286 établissements du secteur des huiles d'olive et l'analyse de 139 échantillons du produit, dont un quart a été catégorisé comme «à surveiller».

Dans le détail, les huiles françaises analysées ont révélé un taux de 34% de non-conformité, contre 35% pour les huiles italiennes et 54% pour les espagnoles.

Dans les établissements passés en revue par l'autorité, on retrouve des producteurs, distributeurs, des grossistes et négociants, ainsi que des sites internet. C'est dans les bouteilles vendues sur le web que l'on trouve le plus d'anomalies, avec un taux de 59% des bouteilles non conformes.

Des étiquettes trop souvent trompeuses

Le produit phare des cuisines françaises révèle des surprises, puisque les trois quarts des huiles d'olive «à surveiller» présentent des anomalies d'étiquetage. Notamment des indications fantaisies telles que «provenant des meilleurs terroirs européens» ou des étiquettes volontairement trompeuses sur la composition de l'huile, ses bien faits nutritionnels et parfois jusqu'à l'usurpation du logo Appellation d'origine protégée (AOP).

Forte de ce constat, la DGCCRF a dressé 71 avertissements, 39 injonctions et 17 procés-verbaux à l'encontre des établissement frauduleux. De plus, trois arrêtés préfectoraux de destruction ont notamment été prononcé par la DGCCFR, dans les cas les plus extrêmes où les caractéristiques que l'on attend de l'huile d'olive n'ont pas été respecté.

Ce problème n'est pas nouveau, mais fait inquiétant, il perdure. C'est ainsi que depuis plusieurs années, les taux de non conformité dans le secteur de l'huile d'olive restent excessivement importants. Le directeur de cabinet de la DGCCRF, Loïc Tanguy explique ainsi au Figaro «renforcer les contrôles car le taux de non conformité reste élevé».

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