SCPI : les épargnants se montrent de plus en plus sélectifs
Alors que les volumes de collecte se maintiennent peu ou prou, les flux sont loin de bénéficier à tous les acteurs du marché.
Résilience. C'est le terme qu'emploie Rock-N-Data pour caractériser le troisième trimestre des SCPI . Dans un contexte toujours difficile, le secteur sait en effet faire preuve de capacité d'adaptation et de résistance aux vents contraires.
Des indicateurs globaux rassurants
Le rendement annualisé moyen de 4,6% à fin septembre en témoigne. La collecte en est un autre exemple. Si elle est loin d'égaler les scores de l'an passé, elle montre une certaine stabilité. Après les 770 millions d'euros du premier trimestre et les 898 millions d'euros affichés entre avril et juin, elle a atteint 797 millions d'euros au troisième trimestre.
Ces flux ont de surcroît permis de compenser en partie l'impact des baisses de prix de certaines parts. Ainsi la capitalisation du secteur n'a reculé que de 1% à 85,24 milliards d'euros. Avec en marge de ces chiffres un taux d'occupation financier stable (à 93%) et des volumes de parts en attente de retrait en légère b
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