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Plus de 77.000 HLM seraient disponibles pour des réfugiés
information fournie par Le Figaro 14/09/2015 à 17:03

Alors que la France vient de s’engager à accueillir 24.000 réfugiés sur deux ans, la présidente du Haute Comité pour le logement Marie-Arlette Carlotti a proposé, dans une tribune, ses solutions.

La présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD), Marie-Arlette Carlotti, a proposé lundi «la mobilisation des 77.310 logements sociaux vacants afin d’accueillir les personnes réfugiées». Dans une tribune publiée sur le site leplus.nouvelobs.com, sa présidente souligne que les réfugiés disposent «d’un statut clair» et ne se posent «pas en concurrence avec d’autres publics en grande précarité».

Au total, «77.310 logements sociaux sont aujourd’hui en attente de locataires» depuis plus de trois mois, «notamment dans les secteurs où la demande est faible», ajoute-t-elle, citant un chiffre du Commissariat général au développement durable pour 2014. Ces logements permettraient «d’apporter une solution stable et rapide à une partie des ménages réfugiés arrivant sur notre territoire», complète le HCLPD, instance consultative, dans un communiqué.

L’accueil de 24.000 réfugiés en deux ans

La France vient de s’engager à accueillir 24.000 réfugiés en deux ans dans le cadre d’un mécanisme pour soulager les pays de l’Union européenne confrontés à un afflux massif de migrants. Ce chiffre s’ajoute aux 6.750 personnes dont l’accueil avait déjà été acté en juillet. Par ailleurs, des dizaines de milliers de demandeurs d’asile arrivent chaque année en France: en 2014, il y avait eu 65.000 demandes, dont 14.500 acceptées.

«Il ne fait aucun doute que notre pays a les moyens de remplir cet objectif avec dignité et responsabilité», assure Marie-Arlette Carlotti. Pour l’hébergement transitoire des personnes en attente de traitement de leur demande d’asile, l’État doit toutefois «absolument renforcer les aides sociales et financières à l’intégration et créer de nouvelles places en centre d’accueil», estime-t-elle. De leur côté, les maires - de droite comme de gauche - clament leur attachement au droit d’asile, mais ils sont de plus en plus inquiets à l’idée d’accueillir des familles de réfugiés pour une période indéterminée et dans des conditions mal définies.

16 commentaires

  • 12 octobre 15:05

    La ou la demande est faible : traduction :surtout pas chez les bobos parisiens ni autour de chez moi.C'est bien du socialisme ça : j'aide avec l'argent des autres et je leur refile les nuisances mais moi,j'ai bonne conscience.On va vous mettre à la trappe pour de bon en 2017 .


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