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Johnny Hallyday, rocker et éternel «flambeur»
information fournie par Le Figaro 06/12/2017 à 12:46

VIDÉO - Johnny Hallyday a enregistré 50 albums studio et vendu plus de 100 millions de disques en près de 60 ans d'une carrière. Très généreux, «l'idole des jeunes» avait un train de vie élevé.

Parler de Johnny Hallyday en chiffres n'est pas une mince affaire. Cela donne même le vertige! Plus de 1000 chansons au compteur, un single « Marie » vendu à plus d'un million d'exemplaires (en 2002-2003), plus de 3000 concerts réalisés, devant au moins 25 millions de spectateurs. Le nombre de disques écoulés, lui, varie selon les sources. Certains - ses fans et ses admirateurs - lui attribuent plus de 200 millions de disques vendus. Exagéré? Oui. Selon des chiffres plus réalistes, Johnny aurait écoulé autour de 110 millions d'albums depuis 1960. Une légende de tous les records! Une aubaine pour les maisons de disques et le milieu des affaires. Johnny Hallyday, décédé dans la nuit, était une machine à cash, qui a généré des centaines de millions d'euros.

Qu'a fait «l'idole des jeunes» de son argent, de ses débuts à Paris - et son tout premier contrat professionnel avec le label Vogue - à Los Angeles, où il réside depuis une dizaine d'années? Il en a profité, jusqu'au dernier souffle. Sans jamais compter. Si certains artistes ont l'art d'accumuler, d'investir dans des placements juteux, et de s'enrichir, cela n'est pas le profil de Johnny Hallyday. Lui, c'était plutôt un éternel «flambeur» qui a vécu sur un train de vie extrêmement élevé. Une revanche sur la vie pour cet enfant sans le sou, élevé par sa tante. En 2011, un ancien conseiller fiscal expliquait aux Inrocks que son train de vie oscille «entre 200.000 et 400.000 euros mensuels». «Et encore, précisait-il, ce chiffre ne comprend pas le remboursement des maisons. Il couvre simplement les frais d'entretien, de personnel, les voitures, les déplacements en jet et les dépenses quotidiennes.»

Les rémunérations de Johnny n'étaient jamais les mêmes, selon les albums et tournées. Exemple: en 2010, il n'a gagné «que» 1,2 million d'euros - soit 9 millions de moins que l'année précédente - selon le classement du Figaro des chanteurs les mieux payés. Outre des dépenses faramineuses, ces rémunérations lui ont également permis d'acquérir plusieurs biens immobiliers : une gigantesque propriété à Marnes-la-Coquette - qu'il a mis en vente pour 26 millions d'euros en 2015 mais qui ne s'est pas encore vendue - d'un chalet à Gstaad - mis en vente pour 9,2 millions la même année et également encore sur le marché - de la «villa Jade» à Saint-Barthélémy et d'une maison dans le quartier de «Pacific Palisades» à Los Angeles, où il avait pour voisins Ben Affleck, Tom Hanks ou Kate Hudson.

Un «flambeur» d'une générosité sans pareil

Produits dérivés à son effigie, bonbons, vêtements... Johnny transformait en or tout ce qu'il touchait! Sa communauté de fans s'est agrandie au fil des années, et lui est restée fidèle. Pendant 9 ans, Johnny a été l'icône d'Optic 2000, qu'il a aidé à devenir le premier réseau français d'optique. Son épouse Laeticia est également devenue elle aussi une héroïne des spots publicitaires à partir de 2004 et jusqu'en 2011. Le cachet est estimé entre 350.000 et 500.000 euros par an. Pour gérer son argent et ses biens, Johnny s'entoure d'avocats et de conseillers en tous genres. Entre notes de restaurant abyssales et cadeaux luxueux, Johnny ne compte jamais ses dépenses. Voitures de luxe, yacht gigantesque qui ne sert quasiment jamais... Toutes les raisons sont bonnes pour choyer sa famille et ses proches.

Les Inrocks rapportent cette phrase, prononcée un jour par Jean Pons, son ancien impresario: «L'argent, Johnny ne sait pas ce que c'est. Il est l'un des rares hommes de spectacle à se comporter aussi peu en homme d'affaires.» En revanche, de nombreux hommes d'affaires voient en lui un partenaire idéal: très dépensier, peu soucieux des contrats et autres subtilités juridiques. Le rapport avec ses maisons de disques est, lui aussi, très complexe. Polygram, Universal, Warner Music... Elles ont besoin de Johnny pour vendre des disques, et il a besoin d'elles pour financer son train de vie. Dans un article publié en 2011, le magazine Capital décrivait le rockeur comme un «prisonnier» de sa maison de disques et avançait de son côté des dépenses annuelles de... 6,5 millions d'euros par an!

Johnny Hallyday a également un passif avec les autorités fiscales françaises. Après s'être exilé en Belgique, en Suisse, puis au États-Unis, le rockeur ne devait pas moins de 9 millions d'euros au fisc français en 2011... Pas sûr que ce dernier point n'émeuve les centaines de milliers d'admirateurs de Johnny dans le monde, et particulièrement ses fidèles fans français de la première heure, qui pleurent aujourd'hui leur idole.

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