Impôts : avec ce site, les retardataires auront un mois de plus pour envoyer leur déclaration

information fournie par Boursorama avec Newsgene •06/05/2019 à 13:02

Impôts : avec ce site, les retardataires auront un mois de plus pour envoyer leur déclaration

Les contribuables ont un mois de plus pour envoyer leur déclaration de revenu en passant par le site TacoTax. Il s'agit d'une tolérance accordée à cette plateforme en ligne, considérée comme un tiers de confiance par le fisc.

Malgré la mise en place du prélèvement à la source depuis janvier dernier, la déclaration de revenus reste obligatoire. Selon les territoires, les contribuables ont jusqu'au 21 mai, 28 mai ou 4 juin pour faire leur déclaration en ligne. En cas de non-respect de ces délais, le fisc peut appliquer une majoration de 10%. Mais il reste une solution pour les retardataires : passer par TacoTax.

Jusqu'au 30 juin avec TacoTax

En optant pour ce site Internet, les contribuables ont un mois de plus pour fournir leur déclaration. Ils « pourront déclarer sans pénalités jusqu’au dimanche 30 juin sur Tacotax.fr, au lieu des dates prévues sur Impots.gouv.fr » , explique au Parisien Aldric Emié, cofondateur et directeur de la société.

La plateforme, spécialisée dans l'accompagnement fiscal des particuliers, est en effet considérée comme un « tiers de confiance » par les autorités fiscales. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) lui a ainsi accordé un délai pour faire parvenir les déclarations de ses clients. Une faveur qui n'est valable que pour l'année de la mise en place du prélèvement à la source.

Une tolérance, pas un droit

« Il s’agit d’une tolérance, pas d’un droit !, nuance un haut fonctionnaire du fisc auprès du Parisien . Que TacoTax en fasse la promotion commerciale… c’est leur choix ».

Cette plateforme gratuite se vante de faire gagner en moyenne 675 euros par déclaration grâce à ses différents outils en ligne. Mais l'administration fiscale prévient : « Le contribuable qui passe par TacoTax doit bien mesurer qu’il engage sa responsabilité. Si tout va bien, parfait ! Mais en cas de litige, c’est au contribuable que l’administration s’adressera ».

Selon les chiffres fournis par la DGFiP, en 2017, le fisc a notifié près de 14 milliards d’euros d’impôts impayés, précise Le Parisien . Il a réclamé près de 4 milliards d’euros de pénalités et d’intérêts de retard.