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Epargne-retraite : les bonnes réponses des SCPI
information fournie par Primaliance 30/04/2018 à 14:41

Les SCPI peuvent elles être une alternative au développement de l'épargne retraite ( Crédits:Pexels)

Les SCPI peuvent elles être une alternative au développement de l'épargne retraite ( Crédits:Pexels)

Selon une étude de l’INSEE, la passion des Français pour l’immobilier freine la mobilité des demandeurs d’emploi, et du coup, favorise le chômage. En fait, la vraie motivation de nos concitoyens est surtout de disposer d’un toit à la retraite. Mais si les revenus de parts de SCPI permettent de financer le loyer de son habitation principale, la question est alors réglée ! Il convient de revisiter la pierre- papier à l’aune des réponses astucieuses qu’elle apporte à de vraies questions.

Selon l’INSEE, les Français entretiennent une passion toxique avec la pierre. Elle les soulage de l’angoisse de se trouver sans toit au moment de la retraite, mais du coup, elle les fait passer à côté de leur vie active. Entre la France et l’Allemagne, l’écart entre personnes actives et demandeurs d’emploi est le même qu’entre locataires et propriétaires. Est-ce à dire que nos concitoyens devraient être plus mobiles, dans leur façon d’envisager leur vie professionnelle, et aussi d’épargner ? Auquel cas, cela voudrait-il dire qu’ils devraient s’intéresser davantage aux actions ?

Justement, le gouvernement souhaite privatiser, tout ou partie d’Aéroports de Paris, et de la Française des Jeux. Nul doute qu’à cette occasion, l’épargne populaire sera fortement sollicitée, comme ce fut le cas, dans les années 1986 et 2000 lorsque les nationalisées de 1981 furent remises sur le marché, ou quand le gouvernement ouvrit le capital de France Telecom (devenue Orange) et d’EDF. Bon nombre de Français se sont alors familiarisés avec la Bourse.

Sont-ils pour autant tombés amoureux des valeurs mobilières ? Rien n’est moins sûr. En dix ans, le nombre d’actionnaires particuliers a fondu de moitié à la Bourse de Paris. Les titres Orange et EDF n’ont plus jamais retrouvé leur cours d’introduction. Pour ceux qui ont empoché leurs gains rapidement, c’est tant mieux pour eux. Mais leurs plus-values appartiennent désormais au passé. Leur investissement de l’époque ne leur rapporte plus rien.

La pédagogie vis-à-vis de ce type de placement voudrait pourtant que l’on insiste sur la nécessité de s’engager à long terme, afin d’accompagner la stratégie des dirigeants et d’en recueillir les fruits. Ou mais, si après dix ou vingt ans, cet effort n’est toujours pas récompensé par un cours qui se revalorise, il y a de quoi se décourager. C’est le sentiment d’un nombre important de personnes.

Alors, entre la pierre en direct qui plombe les carrières, et les actions qui permettent d’accompagner la croissance des entreprises, mais au prix parfois de frayeurs, n’existe-t-il pas une troisième voie ? Si, bien sûr, et les Français l’ont compris. Le succès des SCPI ne peut pas être évoqué indépendamment de la déception des particuliers vis-à-vis de la Bourse.

Dans les deux cas, il s’agit de s’engager à long terme, et de se rendre acteur du financement de l’économie. Les actionnaires participent au développement des entreprises. Mais les porteurs de parts de SCPI en font tout autant. Il n’est pas anodin en effet que ces dernières fournissent le siège, les entrepôts et autres locaux des sociétés, ou soutiennent l’industrie du tourisme, en finançant hôtels, résidences voire parcs de loisirs.

De surcroît, les SCPI assurent même de plus en plus une mission de service public en participant à la construction d’établissements de santé, en particulier les EHPAD destinés aux personnes âgées. Mais ce faisant, elles n’infligent pas de secousses aux porteurs de parts. Leur valorisation est beaucoup moins volatile et leurs revenus sont réguliers. En définitive, elles procurent de la sérénité. Précisément ce que l’on souhaite à la retraite.

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