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Des automobilistes pourraient payer jusqu'à 1.300 euros de frais de fourrière en raison du confinement
information fournie par Boursorama avec Newsgene 04/09/2020 à 15:21

Des automobilistes pourraient payer jusqu'à 1.300 euros de frais de fourrière en raison du confinement

Des automobilistes pourraient payer jusqu'à 1.300 euros de frais de fourrière en raison du confinement

Les propriétaires de véhicules restés à la fourrière pendant tout le confinement ne bénéficieront pas d'un « dispositif général de remboursement des frais » de gardiennage, a indiqué ce mardi le ministre de l'Intérieur.  Mais des aménagements ou exonérations pourraient être décidés par les collectivités territoriales qui gèrent une partie des fourrières en France.

La note va être salée pour les automobilistes dont le véhicule est resté à la fourrière pendant tout le confinement. Certains devront bien payer les frais de garde de leur véhicule, rapporte Capital . Dans la majorité des villes, le tarif journalier de la fourrière atteint 6,42 euros pour une voiture et 3 euros pour une moto ou un scooter.

Mais les écarts sont importants parfois. A Toulouse, Marseille et Lyon, le tarif grimpe à 10 euros par jour. Dans la capitale, il faut compter 29 euros par jour. « A Paris, ces frais atteignent un total de 1 363 euros pour un véhicule immobilisé en fourrière depuis le 25 mars » , indique Alexandra Legendre, la porte-parole de la Ligue de défense des conducteurs.

Aucun dispositif général de remboursement

L'association a alerté les pouvoirs publics début mai par la voie d'un communiqué. Elle demandait que ces frais de garde ne soient pas facturés pendant le confinement, une période où il était compliqué voire impossible de récupérer son véhicule car certaines fourrières étaient fermées.

La réponse est intervenue ce mardi 1er septembre. Questionné par un député sur le sujet, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a précisé ce mardi 1er septembre que l’Etat ne prévoyait pas de « dispositif général de remboursement des frais de fourrières à destination des propriétaires n’ayant pu récupérer leurs véhicules » pendant le confinement, rapporte Capital .

Des aménagements décidés par les collectivités territoriales ?

Le ministre de l'Intérieur a précisé que les fourrières gérées par l'Etat étaient restées ouvertes malgré le confinement. Il suffisait donc de s'y rendre après avoir rempli une attestation dérogatoire, selon lui. Mais, parmi les 700 fourrières présentes dans le pays, 300 sont gérées par les collectivités territoriales. C'est pourquoi le gouvernement précise que c'est à ces collectivités territoriales de décider si elles accordent des aménagements ou une exonération sur la période du confinement.

Les exonérations pourraient se faire au cas par cas selon les villes. « Le gouvernement profite d’un flou pour dire qu’il ne fera rien. Par exemple, c’est à nous de prouver que la fourrière était fermée. Quand on connaît la difficulté pour contester une contravention, il faudra s’accrocher » , regrette Alexandra Legendre.

12 commentaires

  • 12 septembre 08:46

    Notre célèbre "vache à lait" qui s'appelle la voiture n'en a pas finie de recevoir des attaques programmée. Dans les grandes villes c'est infernal, et maintenant dans les villes moyennes on doit mettre l'horodateur dans des parkings jusque là gratuits, ces parkings de jadis sont maintenant restructurés, ils perdent pour certains jusqu'à 60 places de stationnement. Le maire de ces villes, fait ce qu'il veut, les commerçants rouspètent largement, ils perdent de la clintèle.


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