Bouygues, SFR et Free vont augmenter leurs tarifs, alerte l'UFC-Que Choisir

information fournie par Boursorama avec Newsgene •07/02/2019 à 11:45

(Pixabay / Pexels)

Ces derniers jours, les opérateurs Bouygues, SFR et Free ont décidé d'augmenter le prix de certaines de leurs offres. L'UFC-Que Choisir rappelle que dans certains cas, le consommateur a la possibilité de s'opposer à ces hausses de tarifs.

De manière plus ou moins discrète, les opérateurs SFR, Bouygues et Free ont récemment augmenté le prix de leurs offres. Des hausses tarifaires qui n'ont pas échappé à la vigilance de l'UFC-Que Choisir. Dans un article publié ce mercredi 6 février, l'association fait le point sur la situation et appelle les consommateurs à la prudence, afin d'éviter toute mauvaise surprise sur leurs prochaines factures téléphoniques.

Les abonnés SFR, Bouygues et Free concernés

Ainsi, SFR a récemment augmenté le tarif de ses forfaits de 2 euros par mois, moyennant 10 Go de data supplémentaires. Les forfaits RED sont également concernés par cette hausse. D'une manière similaire, Bouygues Telecom a augmenté le tarif de certains abonnements BBox de 3 euros par mois, un « avantage exclusif » activé par défaut à partir de la fin du mois de mars.

Free Mobile n'est pas en reste, avec des tarifs en hausse sur les appels vers plusieurs destinations à l'international. Ces augmentations s'appliqueront à partir du 1er mars sur le mini-forfait à 2 euros, ainsi que sur certaines destinations non incluses en illimité dans le forfait mobile classique. Le prix des abonnements, lui, ne subira pas d'augmentation.

Refus possible dans un délai de quatre mois

L'association de défense des consommateurs rappelle que ces procédures sont parfaitement légales. La loi oblige seulement les opérateurs à prévenir l'abonné par écrit, au minimum un mois avant l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs.

Cependant, l'UFC-Que Choisir tient à rappeler que dans le cadre de Bouygues et SFR, le consommateur a la possibilité de refuser ces nouveaux tarifs dans un délai de quatre mois après leur entrée en vigueur. Pour cela, il lui suffit d'en faire la demande en se connectant à son espace client en ligne. L'association assure qu'elle fera preuve de la plus grande vigilance à cet égard, certains abonnés ayant déjà fait part de difficultés de connexion au site.