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Assurance auto : pas de flambée en vue pour 2022
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/09/2021 à 11:46

La baisse des accidents de voiture due au confinement devrait limiter la hausse des assurances auto l'an prochain, soulignent Les Echos.

(Illustration) ( AFP / MARTIN BUREAU )

(Illustration) ( AFP / MARTIN BUREAU )

Bonne nouvelle pour les automobilistes. "L'impact favorable des deux confinements de 2020 et celui de 2021 sur la sinistralité automobile plaident pour une grande modération tarifaire à l'échéance 2022", estime le cabinet de conseil Facts & Figures dans une étude sur l'assurance-dommages publiée jeudi 23 septembre et mise en avant par Les Echos . Autrement dit, grâce à la baisse des accidents de la route due aux confinement successifs, l'augmentation des assurances automobiles devrait rester modérée l'an prochain, de 0,5% à 1% , selon le cabinet.

A l'heure actuelle, seule la MAIF a dévoilé ses tarifs pour 2022, avec l'annonce d'un gel des tarifs. Mais "il y aura des disparités importantes selon les opérateurs", souligne Cyrille Chartier-Kastler, dirigeant de Facts & Figures. Certains assureurs ayant dû faire face à des surcoûts importants durant la crise, comme ceux ayant dû indemniser les restaurateurs par exemple, pourraient choisir d'augmenter leurs tarifs dans la branche auto pour compenser. Facts & Figure évoque une hausse de l'ordre de 1 à 2%.

Le cabinet alerte aussi sur une augmentation prochaine des prix à cause de la hausse régulière du prix des pièces détachées, et donc forcément des réparations pour les assureurs. Cela devrait conduire à une augmentation annuelle des tarifs de l'ordre de 2 % à 3 % à partir de 2023 , selon Facts & Figures.

Néanmoins, la pérennisation du télétravail mis en place pendant la crise pourrait contrebalancer cette hausse . "Si c'est une tendance longue d'augmenter de façon significative le nombre de jours de travail à domicile, cela aura forcément des répercussions positives sur les risques et (donc pèsera) sur les tarifs", commente auprès des Echos Guillaume Rosolek, associé du cabinet Addactis France.

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