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À Los Angeles, des habitants vivent dans moins de 3 m² pour 800 dollars par mois
information fournie par Le Figaro 15/11/2019 à 06:00

À Los Angeles, des habitants vivent dans moins de 3 m² pour 800 dollars par mois (Crédit photo: Nathan Dumlao - Unsplash)

À Los Angeles, des habitants vivent dans moins de 3 m² pour 800 dollars par mois (Crédit photo: Nathan Dumlao - Unsplash)

EN IMAGES - Face à la flambée des prix de l'immobilier, certains habitants de Los Angeles optent pour des mini-logements, dont les loyers ne sont pas toujours bon marché.

Kay Wilson vient d'emménager à Los Angeles et s'estime chanceuse. Elle a trouvé un logement au même prix que le joli petit studio qu'elle occupait en Pennsylvanie. Seul hic, la jeune femme dort dans une boîte de moins de 3 m², crise du logement oblige.

Son lit et ses quelques affaires tiennent dans une «capsule» inspirée par certains hôtels japonais au créateur d'UP(st)ART, une résidence majoritairement peuplée de jeunes artistes désirant conquérir Hollywood, qui propose pas moins de 90 de ces couchettes.

Le loyer n'est pas si bon marché, environ 800 dollars taxes comprises, un peu plus que ce que Kay Wilson, 26 ans, payait pour un vrai studio à Bethlehem, à une centaine de kilomètres au nord de Philadelphie, dans le nord-est des États-Unis. « Mais je ne pouvais pas m'en offrir un ici. Ils étaient à 1300 dollars ou plus par mois », explique la coiffeuse. À Los Angeles, elle touche le salaire minimum de 13 dollars par heure, plus les éventuels pourboires.

Une kyrielle de services

Jeremiah Adler, qui a créé la résidence voici déjà trois ans, souligne que ses capsules coûtent environ moitié moins que le loyer moyen pour un studio à Los Angeles, l'une des villes les plus chères des États-Unis après New York et San Francisco. Chaque chambre d'UP(st)ART peut abriter jusqu'à six «capsules», des caissons d'1,22 m de large sur 2,44 de long, que Kay Wilson qualifie de «douillettes».

De conception sommaire, elles se résument à un lit, une ventilation, une tringle pour suspendre des vêtements et quelques compartiments pour ranger chaussures et autres effets personnels. Le tout est fermé par un rideau pour conférer un semblant d'intimité. Il y a certes moyen de trouver une chambre plus grande et moins chère à Los Angeles, en colocation ou chez l'habitant.

Mais UP(st)ART propose toute une kyrielle de services particulièrement attractifs pour sa clientèle jeune et artistique. En plus de son bâtiment moderne et bien situé, la résidence offre une salle de sport, des cours de danse, un studio d'enregistrement, un atelier d'art, sans oublier ménage et lessive gratuits (voir le diaporama en illustration principale).

Pour Dana Cuff, architecte et urbaniste enseignant à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), ce concept a beau être de plus en plus populaire dans les grandes villes confrontées à une pénurie de logements, il ne peut constituer qu'une réponse à court terme. « Nous devons développer une large gamme de solutions pour rendre des logements disponibles. Pour moi, la colocation, le partage de capsules, ce sont des symptômes de ce besoin profond de solutions alternatives », explique-t-elle.

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